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Critique de Eric76


Nous retrouvons Johnnie en bien mauvaise posture. Sa maman est morte dans le plus complet dénuement, et lui se retrouve seul et sans un sou vaillant, vêtu de haillons et transi de froid, à Londres, ville tentaculaire où grouillent des millions de femmes et d'hommes indifférents au sort de l'autre… Pour unique trésor, il a le carnet de sa mère où elle lui raconte sa vie tumultueuse et pleine de drames… Pauvre Mary, si faible, si naïve, simple jouet de grands escogriffes à favoris, et qui trouvera son salut dans une fuite éperdue…
À travers l'écriture hâtive de sa maman, Johnnie fera enfin connaissance de sa famille. Il découvrira leur sombre destin : un grand-père assassiné, un père déclaré fou, une mère qui tremble d'effroi à chaque seconde de son existence… Lecture exaltée à la faible lueur d'une bougie où tant de sombres secrets lui sont dévoilés.
Il n'en reste pas moins une pièce maîtresse de ce jeu impitoyable qui se joue sur plusieurs générations. Un jeu qui, au nom d'une insatiable cupidité, broie êtres et âmes. Sa vie est le seul obstacle empêchant ses ennemis jurés, la famille Clothier, d'hériter du domaine de Hougham. Et ils le poursuivront sans relâche pour parvenir à leur fin.
Pour survivre, Johnnie devra se méfier de tout et de tout le monde. Dans cette incroyable comédie humaine en train de se jouer, les plus charitables ne seront pas forcément les mieux intentionnés… Autant le dire, Johnnie ne parviendra pas à se protéger de l'extraordinaire complot ourdi contre lui et sa famille. A la fin de ce troisième tome, il apparaît abattu, vaincu… Quel ange gardien, quelle bonne âme parviendra à lui tendre une main secourable ?
Un formidable roman d'aventure qui nous tient en haleine et nous fait voyager dans ce Londres du XIXème siècle, mégalopole malfaisante, cruelle et noire de suie où toutes les bassesses de l'âme humaine peuvent s'exprimer.


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