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Critique de zellereb


Déçue de ne pas avoir apprécié ce roman comme la plupart des autres lecteurs.

Orhan Pamuk sait nous créer une atmosphère. L'écriture est belle, on plonge dans l'univers turc de la bourgeoisie des années soixante, un milieu que l'on découvre avec ses traditions et son goût du paraître.

Lorsque Kémal tombe amoureux alors qu'il est déjà engagé, il commence sa collection d'objets souvenirs qu'il dédiéra à Fusun, et une vague nostalgique se dépose très vite sur les pages. C'est enchanteur, et ça m'a parlé.

Il est commun de s'affectionner à des objets ou à des souvenirs. Certains peuvent remonter de loin sans nous prévenir, et nous étonner le temps d'une ou deux heures, des vieilleries du passé, ce sont des choses qui font partie de nous.

Le personnage principal joue un double jeu, en trompant sa promise. Pris dans le carcan des traditions bourgeoises, il est difficile pour lui de s'engager avec la jeune Fusun dont il vient de s'éprendre.

Jusqu'aux fiançailles, qui sonnent le premier coup de glas du livre, j'ai beaucoup aimé lire ce livre à cause de l'évocation des souvenirs, mais je ne vous cache pas que je n'ai pas trop aimé le personnage principal, ni tout le déroulement du côté passionnel quand il commence à s'enkyster, car je l'ai trouvé bien trop pesant, et le roman est devenu trop long alors, dans ces conditions.

Ce n'est pas faute de pouvoir entendre cette histoire douloureuse, c'est surtout un problème de cohérence globale et de style narratif.

Je vous engage à lire les autres critiques, elles sont toutes magnifiques, et c'est celle de baldrico m'a poussée à sortir le livre.

A relire peut-être.
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