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Critique de davem


"Je ne pouvais rien dire" relate sous couvert d'un pseudonyme les quelque trente années d'un agent de la DST (Direction de la surveillance du territoire) et ensuite de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur). En d'autres mots, ce sont un peu les chroniques d'un espion "made in France".

Divisé en quatre parties, le livre s'attarde d'abord à nous faire découvrir le métier d'agent des renseignements. Un métier qui en trente ans à évidemment beaucoup évolué. Des planques, visites domiciliaires, et interrogatoires on est passé à l'aire du numérique et de la technologie. Une évolution du métier que l'auteur semble un peu regretté. le facteur humain étant à ses yeux primordial dans ce métier. Et même si les techniques évoluent, elles apportent aussi de nouveaux défis, comme celui de la gestion et l'interprétation d'une quantité astronomique de données.
Ensuite, on se plonge un peu plus dans le monde des espions comme on se les imagine, avec des agents-doubles, etc.
Evidemment, une part importante du livre est consacrée à la menace terroriste islamiste. En lisant le livre, je me suis rendu compte à quel point cette menace, même si elle a beaucoup évolué, n'est pas neuve. La France a déjà connu des vagues de terrorisme dans le passé.
Enfin, la dernière partie est consacrée aux affaires dites "réservées, ces missions confiées aux services de renseignements et qui sont souvent un peu "limite" d'un point de vue légal. Comme par exemple des requêtes émanant du monde politique pour surveiller telle ou telle personne.

Le livre est sans conteste instructif et jette un peu de lumière sur un univers qui par définition se doit de rester dans l'ombre. Par contre, la lecture est un peu ardue, trop d'affaires sont citées sans que l'on entre jamais vraiment dans les détails, on reste souvent au niveau de l'anecdote. On apprend aussi beaucoup de termes spécifiques au métier, mais on regrettera l'usage abusif des acronymes qui obligent à recourir de façon intempestives aux notes de bas de page ce qui ralentit considérablement le rythme de lecture.
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