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Critique de thimiroi


Ce gros roman de 800 pages est un space opera, la première oeuvre de science-fiction d'un auteur renommé de fantasy pour la jeunesse (Eragon…), c'est aussi le premier tome d'un cycle, le « Cycle Fractalvers ».

L'action commence dans un univers qui semble dépourvu d'extraterrestres, seuls quelques vestiges attestent de leur existence passée.
Au cours d'une mission d'exploration sur la planète Adrastée, l' exobiologiste Kira découvre une étrange poussière qui parvient à s'introduire dans son scaphandre ; cette poussière se transforme en un organisme qui recouvre la plus grande partie du corps de Kira à la manière d'une combinaison et qui résiste à toute tentative pour être enlevé ou analysé : la découverte de la nature et des propriétés de cet être singulier, l'Idéalis, ainsi que les relations qui s'établiront entre lui et l'humaine qu'il recouvre constituent le principal centre d'intérêt du livre.
C'est alors que se manifestent une première race d'extraterrestres, appelés Medz parce qu'ils ressemblent à des méduses, qui attaque les êtres humains, puis une seconde, encore plus agressive, qui attaque aussi bien les humains que les Medz ; au cours de ces combats, l'Idéalis se comporte comme une « armure » et une « arme », il protège Kira et neutralise ses adversaires…
Bon, tout cela ne semble guère original, mais l'auteur aurait pu écrire un honnête roman d'aventures comme il y en a tant d'autres…
Hélas, Idéalis présente de graves défauts :
– des combats répétitifs où l'héroïne se demande constamment si l'organisme qui la recouvre va la sauver, ce qui arrive à chaque fois…
– des personnages sans relief (à l'exception de l'intelligence artificielle qui assure le fonctionnement du vaisseau Hélix et qui s'adresse aux humains qu'elle transporte dans des termes assez pittoresques...).
– enfin et surtout beaucoup trop de bavardage et de délayage, ce qui ralentit considérablement le rythme du roman.

Voilà donc, pour conclure, une conversion à la science-fiction qui ne semble guère probante, d'autant plus que l'auteur affirme, dans la postface, avoir remanié son récit à plusieurs reprises...

Merci à Babelio et aux éditions Bayard pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
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