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Citations sur Sans mobile apparent (10)

Ce n’est jamais le fruit du hasard qui conduit les gens à frapper à notre porte. Elle n’était pas venue à l’agence sans aucune raison valable. Elle espérait y trouver un soutien moral et psychologique, je voulais bien l’entendre, elle ne se sentait pas vraiment bien dans ses baskets mais je n’avais diagnostiqué chez elle aucune tendance suicidaire. D’une, nous n’avions jamais abordé le sujet. De deux, à trente cinq ans, elle se projetait dans l’avenir sans date limite de péremption.
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Entre nous, je ne crois pas qu’un homme en prise avec lui-même, avec ses propres soucis puisse véritablement aider les autres à se débarrasser des leurs. Les problèmes des autres demeurent insondables si les nôtres sont aussi gluants que de la pâte à papier humide dans les doigts d’un enfant de cinq ans.
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Á cet instant fatal où je n’aurais qu’une seule obsession. Recouvrer ma liberté, mon indépendance, pouvoir regarder l’avenir sans penser lui devoir quelque chose en retour. En un mot : la quitter. En finir avec ce flirt aux sentiments light. Je ne voulais plus rien devoir à personne. Elle a attendu qu’un ange passe avant de partir. Elle a fini par le sentir. Toute présence angélique était absente de la pièce. Elle s’est approchée de moi, a posé sa main dans mon dos. M’a caressé légèrement l’épaule. Avec beaucoup d’attention, peut-être même avec quelque chose qui pouvait ressembler à de l’amour. En tout cas, son geste avait la forme et la dimension d’un profond respect.
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Il ne vous arrivera rien, c’est juste un mauvais moment à passer, dans quelques heures, vous êtes libre, m’avait rassuré Maître Henry. Ne vous insurgez pas concernant les conditions de votre détention, conservez votre dignité, vous n’êtes pas coupable, retenez bien tout, plus vos conditions de détention laissent à désirer, plus nous serons en mesure de les attaquer. Je connais ce genre de flics, ils ne respectent pas les principes de base du code pénal, retenez bien chaque détail ce que vous allez vivre !
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La pudeur est zappée. Chacun se reluque le machin, aucun homme ne peut s’empêcher de vérifier si les autres ont un membre d’une longueur ou d’un diamètre démesurément supérieur, on aime s’assurer qu’ils sont tout autant voire bien moins lotis que nous. Les impressions de chacun sont vite décelables. Des rictus s’affichent sur les visages. La contrariété ou la fierté émane vite de ceux qui nous entourent. Mais au fond, tout cela ne rime à rien car ni l’efficacité ni la puissance de l’appareil génital n’est inscrite sur nos carrosseries respectives. Nos préférences sexuelles et l’ampleur de nos performances n’apparaissent pas non plus au grand jour. Tout ça demeure bien secret. Qu’on se le dise : on ne connaît rien de plus de l’intimité des autres après les avoir vus nus.
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J’ai toujours eu l’esprit de compétition l’esprit revanchard. Je déteste les défaites. J’ai horreur de sortir perdant d’un affrontement. Chaque point joué, chaque match, chaque seconde de nos petites vies doivent être tintés de l’espoir de gagner, jusqu’à la dernière seconde.
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L’inspecteur Audrey Smith affichait la quarantaine, rayonnante. Avec une longue chevelure blonde ondulée jusqu’aux épaules. Des seins énormes qui donnaient à son chemisier noir un relief impressionnant. En lui serrant la main, j’avais pu voir dans ses yeux verts la pétulance d’une femme amoureuse de la vie et prompte à la sincérité. Elle n’était pas une de ces poker babes qui trichent avec leurs corps. J’avais relevé un détail qui devait la protéger d’emblée d’une grande catégorie d’hommes, c’était la largeur de ses hanches. Audrey Smith n’avait pas seulement un regard d’épicurienne, ses fesses avaient été probablement victimes d’un excès de Carpe Diem dans des proportions pathologiques... Sa silhouette Orangina avait fait d’elle à mes yeux une icône de la maternité. Je l’avais imaginé avoir cumulé trois grossesses de suite sans avoir perdu un kilo entre chaque naissance, et ayant conservé des seins toujours prêt à verser généreusement du lait. Mais elle n’avait pas mis long feu à retirer son masque. Elle faisait des cercles imprévisibles autour de moi. Je rêvais de pouvoir me détacher, et de la secouer ! Pour qu’elle veuille bien entendre que je n’avais pas commis ce crime ! Mais j’étais resté cloué à ma chaise comme une carcasse béante au fond d’un canyon.
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C’était la première fois qu’elle se permettait de faire une entorse à sa vie de couple. Depuis le jour de son mariage elle n’avait jamais pensé s’offrir des vacances en solo. Partir avec nous comportait donc une avancée dans sa vie de femme. Ni pute ni soumise.
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Elle n’était pas dénuée de charme. Rien à voir avec un vulgaire travesti. Elle aimait laisser déborder ses généreux implants mammaires. Elle portait toujours de ces décolletés ! Et des tenues légères très provocantes.
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Je suis toujours confortablement assis dans mon siège, et j’hésite encore à mettre mon iPod pour m’isoler musicalement des autres passagers desquels émanent un brouhaha très agaçant : bruits de mioches qui chouinent, plaintes incessantes du parano de service à deux sièges du mien qui pense à voix haute que l’avion ne semble pas bien équilibré et qu’il fait des bruits bizarres…
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