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Critique de Le_chien_critique


Roman initiatique autour de l'hybridation entre le vivant et la machine, l'auteur raconte une Europe future secouée par le réchauffement climatique. Un goût de réchauffé.

Vendu comme un livre de science fiction, j'ai pour ma part pensé que c'était un livre de fantasy. Certains éléments y sont présents : initiation, des daemons qui pourraient très bien être des créatures fantastiques, la nature sauvage, la légende de l'Epée et même un géant et un nain... Tout cela ne serait pas bien grave si c'était bien mené, tel n'est pas le cas.

Très caricatural : des contrebandiers qui se soumettent sans rechigner aux ordres d'un individu qu'il vienne de sauver.
Des personnages à l'évolution beaucoup trop rapide, la pire étant Laurée, contrebandière émérite, sachant reconnaitre chaque espèce de plantes, une véritable amazone. Dès que Innocent apparait, l'a voilà en quelques jours devenir une ado frivole, écervelée et inconséquente, gloussant à chaque page et n'ayant d'yeux que pour son héros amnésique. Olivier Paquet n'est pas dupe, un de ses personnages disant "Votre guimauve me file mal à la tête"
Des enfants qui en veulent à leur parents qui les ont délaissé (Finiront-ils pas se rabibocher ?)
Les militaires de sexe féminin ont toutes de beaux cheveux longs non entravés. Plus simple lors des combats.
Dès qu'une explication est technique, ou devient inintéressante, un personnage clôt la discussion : "D'accord, je te crois"; "On discutera philosophie plus tard"; "OK, pas la peine de tout me raconter ! Je suis phytogéographe, pas stratège"
Des cyborgs derviches policiers dont la seule arme est un ersatz de scie circulaire alors que les ingénieurs sont capables de construire des répliques d'animaux cybernétiques aux forces incommensurables !
La partie où Innocent parle à une porte (je caricature mais c'est une demi vérité) et se lance dans un monologue verbeux pseudo philosophique est à pleurer dans les deux sens du terme. En outre, cela ne correspond pas à la psychologie du personnage.,
La condescendance des urbains face aux ruraux

En prenant comme point de vue les contrebandiers, neutre au conflit, je pensais que l'auteur aller nous démontrer les défauts-qualités de chaque camps. mais l'accent est surtout mis sur les ingénieurs (la ville) face aux écolo (les ruraux). Il évite cependant un manichéisme trop important, mais cela reste simpliste.

Littérature d'après moi destiné plus aux jeunes, n'ayant pas une connaissance des littératures de l'imaginaire. Cependant, l'intrique politique étant tortueuse à souhait, pas sûr qu'ils s'y retrouvent.
La fin est grand guignol faisant penser à certains mangas.

Bref, la seule chose pour moi qui sauve ce roman est la couverture.
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