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Critique de jadeau


Ce soit-disant idiot se nomme Toni. C'est un policier municipal sans envergure car il s'évanouit à la vue du sang. Ce qui lui arrive souvent en côtoyant contre son gré des trafiquants de drogue sanguinaires. Toni est très attaché à sa soeur Vega, gérante d'une casse-auto, qui a du mal à gérer sa vie d'alcoolique. Leur village espagnol qui semble tranquille connaît les drames qui se succèdent. L'idiot Toni est plus futé qu'on ne croit et se déjoue des pièges avec, entre autres, une chance inouïe. Il échappe à un règlement de compte en y laissant seulement un lobe d'oreille.
Dans ce roman noir mais cocasse, les dialogues sont croustillants, et les intrigues tombent à point nommé. Deux exemples : a) Toni le timide rougit d'un rien, et jusqu'au lobe de l'oreille qu'il n'a plus ; b) le truand croyait dur comme fer qu'il se sortirait de sa blessure par balle, pensant que Dieu ne l'abandonnerait pas ; au retour de Toni, il était mort : comme quoi, on ne peut faire confiance à personne. Voilà donc un roman de Série Noire très moderne qui dévoile une violence dans le monde espagnol pas très éloignée de celle connue en France. Pas étonnant que Pariente a gagné 2 prix en Espagne. A conseiller au grand public.
Merci à Babélio et à Gallimard pour cette belle découverte.
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