Derrière les portes

Derrière les portes fait partie de ces thrillers qui misent sur leur côté malsain et particulièrement oppressant. Une atmosphère lourde, de la manipulation et de la torture psychologique, sans aller jusqu'au trash et à l'excès de scènes glauques.

Mais pour le coup, si l'atmosphère est parfaitement retranscrite et qu'on ressent bien ce sentiment de malaise, ça ne va pas beaucoup plus loin. Pourtant, le récit est bien rythmé, et a un côté bizarrement addictif.

Mais l'histoire reste assez banale et prévisible. Quand dans le résumé d'un thriller on lit "couple parfait", on sait presque à tous les coups comment ça va se finir. Et cette fois-ci ne fait pas exception.

Les codes du genre sont un peu trop bien réutilisés : c'est du réchauffé, des facilités scénaristique, des choses qu'on ne pourra éviter de revoir dans tous les livres du genre. Petite singularité tout de même : la forte relation entre soeurs avec une enfant trisomique. Cela relève bien le niveau, parce qu'entre la le psychopathe en carton sans la moindre nuance, qui est juste un énorme taré sans qu'on comprenne vraiment pourquoi et la protagoniste soumise et sans la moindre personnalité, ça ne volait pas bien haut.