>
Critique de Papyrusdunil
Une fois n'est pas coutume, j'ai ouvert ce polar après avoir remarqué ses bonnes critiques sur Babelio, le grand pourvoyeur d'idées lecture. Je n'en lis que très peu car je suis impressionnable et par conséquent je déteste les thrillers sur toile comme sur papier! Mais là, j'avoue que j'ai été très agréablement surprise. Je n'ai pas assez de pratique pour dire si c'est excellent ou juste (très) bon, mais cette lecture m'a complètement embarquée.
L'intrigue se déroule à Londres dans une résidence privée, protégée, constituée de douze maisons identiques formant un cercle autour d'un square. C'est au numéro 6 que vont emménager Alice Dawson la narratrice et son compagnon Léo, qu'elle connait finalement depuis peu et avec lequel elle décide de tenter la vie à deux après une longue période de solitude…
Très vite, cette maison achetée en dessous du prix du marché par Léo va se révéler avoir été le théâtre d'un meurtre commis un an auparavant sur la psychothérapeute Nina Maxwell, la précédente occupante. Et bien que son mari inculpé se soit suicidé en prison, l'ambiance se dégrade rapidement dans cette résidence fermée un peu étouffante où chacun épie son voisin et semble cacher quelque chose.
Le style est assez original car le lecteur est associé à toutes les réflexions d'Alice qui va reprendre l'enquête. On avance et on réfléchit avec elle. On remarque des détails, on hésite... L'écriture au présent de narration accentue le sentiment d'immersion. Au fur et à mesure que son enquête progresse, les rapports qu'elle entretient avec Léo se tendent et se dégradent. La suspicion s'insinue dans la vie d'Alice…
L'écriture est agréable, l'intrigue est bien menée, la construction également, avec des inserts intrigants de séances de psychothérapie, et au final le lecteur est cueilli avec un dénouement inattendu. Pour moi qui ne suis pas coutumière de ce type de littérature, ni donc vraiment experte, c'est un bon roman policier bien construit que je recommande.
L'intrigue se déroule à Londres dans une résidence privée, protégée, constituée de douze maisons identiques formant un cercle autour d'un square. C'est au numéro 6 que vont emménager Alice Dawson la narratrice et son compagnon Léo, qu'elle connait finalement depuis peu et avec lequel elle décide de tenter la vie à deux après une longue période de solitude…
Très vite, cette maison achetée en dessous du prix du marché par Léo va se révéler avoir été le théâtre d'un meurtre commis un an auparavant sur la psychothérapeute Nina Maxwell, la précédente occupante. Et bien que son mari inculpé se soit suicidé en prison, l'ambiance se dégrade rapidement dans cette résidence fermée un peu étouffante où chacun épie son voisin et semble cacher quelque chose.
Le style est assez original car le lecteur est associé à toutes les réflexions d'Alice qui va reprendre l'enquête. On avance et on réfléchit avec elle. On remarque des détails, on hésite... L'écriture au présent de narration accentue le sentiment d'immersion. Au fur et à mesure que son enquête progresse, les rapports qu'elle entretient avec Léo se tendent et se dégradent. La suspicion s'insinue dans la vie d'Alice…
L'écriture est agréable, l'intrigue est bien menée, la construction également, avec des inserts intrigants de séances de psychothérapie, et au final le lecteur est cueilli avec un dénouement inattendu. Pour moi qui ne suis pas coutumière de ce type de littérature, ni donc vraiment experte, c'est un bon roman policier bien construit que je recommande.
