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Citations sur Le roman d'Alexandre (30)

L’anachronisme médiéval relève plutôt d’une transposition volontaire. Il se traduit par la double volonté d’assimiler le monde antique au monde médiéval mais aussi de marquer des différences. […]
L’anachronisme, conscient, correspond à une appropriation de l’Antiquité et, mis au service de la gloire d’Alexandre, soutient l’idéologie à l’œuvre dans le roman.

-Introduction-
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Ha ! Mort, pauvre rien, misérable chose puante,
Je crains désormais ta menace comme le bruit d’un tambour !
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La sagesse veut que nous lui tendions un piège
Pour qu’il nous laisse en paix et maîtres de chez nous,
Au lieu de nous traiter en putains de bordel !
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Toute demoiselle pouvait se livrer aux jeux de l’amour,
S’offrir à son ami
Et le serrer dans ses bras tout son soûl :
Il lui suffisait de reposer une seule nuit dans le verger,
Nue dans les herbes ;
Elle était au matin pucelle et retrouvait sa virginité,
Rien que par la douce odeur des épices.
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« A l’heure où l’enfant devait sortir du ventre de sa mère,
Dieu montra par des signes qu’il saurait se faire craindre :
On vit l’air s’agiter, le ciel se déchirer,
Et la terre vibrer, la mer devenir rouge,
Et les bêtes trembler et les hommes frémir.
Dieu voulait par là signifier à tous
Le destin de l’enfant et révéler ainsi
Qu’il règnerait un jour sur un très grand empire.
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Après le comte Clin, le grand deuil recommence
Avec Emenidus, le fils de l’émir de Tudela […].
Il pleure Alexandre et l’invoque doucement :
« Noble et généreux roi, la mort, qui nous rassemble ainsi,
Nous a infligé un douloureux coup !
Seigneur, votre belle bouche
Répandait une plus douce odeur que la myrrhe et la cannelle ;
Elle était ce matin plus fraîche que la rose nouvelle.
Roi, elle est maintenant plus ternie et plus sombre que le sang qui bat dans les veines.
Maudite soit la mort qui nous foule aux pieds,
Puisqu’elle refuse de me fendre et de m’écarteler le cœur !
Hélas, hélas, Fortune, comme vous êtes rapide !
Vous volez plus vite que l’hirondelle ;
Je crois bien que la Mort est votre sœur jumelle,
Elle qui n’épargne jamais ni mâle ni femelle !
Vous avez les yeux crevés et vide de prunelle,
Car vous avez échangé une courroie contre une corde :
Vous avez renversé de son siège le meilleur prince
Qui ait jamais écouté la harpe ou la vielle.
[…]
Dieu, tu es endormi, et le diable exulte
Et rassemble ses anges pour conquérir le ciel,
Puisqu’il est mort, le bon roi qui dirige le monde ! »
A ces mots, il s’évanouit de douleur et chancelle,
Se heurtant au pilier de la grande tour :
Le sang coule à flots de son nez.
Il se heurte, se débat, roule à terre ;
Son sang bout et brûle comme le lard dans la poêle.
Voyant à ses pieds un éclat de bois,
Il se l’enfoncerait dans le crâne jusqu’au cerveau,
Si le prince de Nivelles ne le lui enlevait.
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A la fin mai, juste au moment
Où le beau temps revient, où l’hiver se termine,
Une Sarrasine avait donné naissance à Babylone,
Par la volonté divine, à un monstre prodigieux.
Alexandre, l’apprenant, le fit amener par la mère.
Le haut du corps était mort, jusqu’à la poitrine,
Et vivant en-dessous, au bas de l’échine.
Tout autour du ventre, près de l’aine,
Il y avait plusieurs têtes de bêtes féroces
Qui vivent de proie, comme des loups :
Elles étaient cruelles et mauvaises,
Et ne pouvant se supporter, elles s’entredéchiraient.
Ce grand prodige était un signe
Par lequel Dieu voulait annoncer au monde la mort d’Alexandre.
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A la fin mai, juste au moment
Où le beau temps revient, où l’hiver se termine,
Une Sarrasine avait donné naissance à Babylone,
Par la volonté divine, à un monstre prodigieux.
Alexandre, l’apprenant, le fit amener par la mère.
Le haut du corps était mort, jusqu’à la poitrine,
Et vivant en-dessous, au bas de l’échine.
Tout autour du ventre, près de l’aine,
Il y avait plusieurs têtes de bêtes féroces
Qui vivent de proie, comme des loups :
Elles étaient cruelles et mauvaises,
Et ne pouvant se supporter, elles s’entredéchiraient.
Ce grand prodige était un signe
Par lequel Dieu voulait annoncer au monde la mort d’Alexandre.
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Le mythe est d’abord une histoire sacrée qui explique la réalité par sa relation au divin.

-Introduction-
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C'est au mois de mai qu'avait eu lieu la bataille.
Le roi Alexandre avait vaincu Darius
et pris possession de son royaume ;
il y avait nommé ses prévôts selon son bon plaisir,
pour percevoir les tributs de tout l'Orient.
Après sept jours de repos, l'armée se met en route
et parvient en Inde à la fin de juillet.
Porus en est le roi, c'est un prince puissant.
Il a appelé près de lui tous ceux de Galeru ;
d'ici en Ethiopie tous ses hommes sont venus,
avec les Garamantes, qui vivent nus à cause de la chaleur
et dont la troupe s'étend sur quatorze lieues.
La bataille est maintenant inévitable.
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