D'entrée de jeu, l'auteur nous prévient : il n'a aucune sympathie pour le peintre et il le quitte sans regrets. Cela se ressent à la lecture de cet ouvrage.
Certes le peintre est sulfureux, caractériel, difficile, il est difficile de lui chercher des excuses, ce que
Jacques Parisse ne cherche aucunement à faire.
L'auteur met bien en avant ce qui fait l'originalité de l'oeuvre d'Auguste Mambour, il retrace ses différentes phases créatives et fait parfaitement ressentir l'apogée et le déclin d'un homme qui a fini sa vie tel un pestiféré dans sa propre cité.
Mais ce livre, fort partial, souffre des envolées de l'auteur, de son gout pour les considérations personnelles.
Mon appréciation de ce livre, dont une grande majorité des reproductions sont en couleurs (assez rare pour l'époque) a certainement pâti de l'ouvrage 'Auguste Mambour : L'odyssée d'une oeuvre en trois dimensions' de
Michel Pirotte et
Jean Guy Gilles, plus récent, mieux illustré et plus objectif.
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