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Critique de milamirage


Olivia et Hal ont tous deux neuf ans et ils se connaissent depuis le jardin d'enfant. Ils passent beaucoup de temps ensemble. Olivia veille sur cet ami qu'elle trouve un peu "bizarre" parce qu'il a souvent la tête ailleurs. Par exemple, quand ils décident de se fabriquer un cerf-volant, il veut absolument qu'il soit Bleu comme le vendredi et il n'en démord pas : pour lui, le vendredi est bleu avec un petit goût de sorbet au citron. Bien sûr, Hal n'a plus son papa, mais pour Olivia, cela n'explique pas tout. Cependant, elle finit toujours par se mettre de son côté. Même aujourd'hui, alors qu'Hal lui expose son plan pour faire fuir de chez lui ce beau-père qui y est de plus en plus et qui finira bien par demander le mariage, elle ne parvient qu'à se plier à sa demande. Mais leur machination aura des répercutions qu'ils n'avaient pas envisagées : un moment passé au poste de police, rongés d'inquiétude et surtout, bien pire encore, la disparition non pas du beau-père comme escompté mais celle de la maman de Hal...
Mon avis : Ce roman appartient à la collection Neuf de l'école des loisirs mais il contient cependant 237 pages ce qui le réservera à un bon lecteur même s'il se lit facilement et agréablement. L'écriture de Siobhàn Parkinson est fluide et allègre et l'histoire qu'elle nous raconte par le biais de sa jeune héroïne, la narratrice, Olivia, est touchante sans jamais être larmoyante. Cela peut-être grâce au regard à la fois naïf et sensé qu'Olivia porte sur son camarade et sur les événements ; mais aussi grâce au fait qu'elle est une grande amoureuse des métaphores et qu'elle les utilise souvent avec lui pour mieux le comprendre ou mieux se faire comprendre par lui. Hal est un enfant blessé qui utilise la rêverie pour s'échapper de ses souffrances (décès de son père) et de ses inquiétudes face à l'avenir (arrivée d'un beau-père). Les premières pages nous les montrent tous deux en train de fabriquer un cerf-volant qui reviendra régulièrement tout au long du livre et qui surtout nous réserve une fin très poétique et pleine d'espérance.
Public : à partir de neuf - dix ans.
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