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Critique de Nepenthes


Au début du 20e siècle, à Marseille, Clément Francoeur est assassiné et laisse derrière lui une femme et trois enfants, Basile, Victor et Calixte. L'histoire aurait pu s'arrêter-là, sur cette famille livrée à elle-même dans la misère et la dureté de la vie de cette époque. Mais dans ce sombre tableau, le sort continue de s'acharner sur eux. C'est alors qu'intervient Aristophania, étrange comtesse mystérieuse et fantasque, qui vient à leur secours et les prend sous son aile.

Entre Germinal et Miss Peregrine et les Enfants Particuliers, ce premier tome d'Aristophania fait figure d'une belle introduction au reste de l'histoire. On plonge dans le contexte social de l'époque dès les premières cases et on découvre les personnages que l'on va accompagner tout au long du récit. Des personnages tout aussi attachants qu'intrigants. Et puis il y a cette légère teinte de fantasy, et les prémices d'une intrigue pleine de magie à venir... de quoi nous happer et nous donner envie de lire la suite !

Le dessin de cette BD est superbe : on passe des ambiances sales et tristes, teintées de sombres, de Marseille et Gennevilliers, aux couleurs vives et lumineuses de la Provence. J'ai particulièrement aimé les plans sur les visages des personnages, et les plans rapprochés sur les regards, qui laissent deviner les émotions des personnages sans même la nécessité d'écrire un mot.

Je suis impatiente de découvrir la suite de cette série. Ce premier tome met en place l'intrigue et les personnages, et il laisse présager que de nombreux événements et rebondissements sont encore à venir. le cadrage subtile des dernières cases nous laissent d'ailleurs dans le doute : les enfants suivent-ils Aristophania ? Et nous, allons-nous la suivre ou rester sur le seuil de cette histoire ? Pour moi en tout cas, la réponse ne fait aucun doute...
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