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Critique de BazaR


Microscopique baisse d'appréciation.

C'est qu'à la fin, je finis par être un brin agacé par les emprunts à Star Wars. L'Azur, c'est comme la Force, l'odeur du thym et du romarin de Provence en plus. Il faut abandonner ses émotions pour pouvoir se plonger en elle et le maîtriser, et la colère vous envoie direct dans l'Azur Noir, tellement plus séduisant et puissant. La reine d'Azur ressemble à Yoda, aussi sûre d'elle et aveugle au danger représenté par le roi banni. Ce dernier joue le rôle de l'empereur. Les enfants se partagent entre des Luke Skywalker qui suivent docilement les conseils de leur prof Aristophania, et un Anakin séduit par le côté sombre qui peut devenir un Dark Vador à tout moment.
Ça fait beaucoup.

Sauf que, à y regarder de plus près, c'est plus complexe, moins manichéen. Si ses séides sont de gros salopards qui aiment faire souffrir, le roi banni n'est pas un simple vilain assoiffé de pouvoir. C'est son envie d'aider les pauvres, les petits de ce monde qui l'a menée là. le massacre de la Commune de Paris, qu'il n'a pas pu empêcher, l'a écoeuré. La colère, la vengeance le guident à présent. Il veut faire payer tous les nantis. Ses bonnes intentions l'ont mené à un extrémisme, c'est certain. Mais j'ai désormais du mal à le détester, alors que l'obligation de neutralité d'Azur – qui ne veut influencer qu'en sourdine – laisse perpétrer tous les massacres.
Et Aristophania a elle-même « fauté » en cédant à des émotions amoureuses, comme Anakin et Padmé dans Star Wars. Faut-il devenir des robots pour accéder à Azur, comme à la Force ?

Donc, de gros emprunts, mais bien et mal plus emmêlés. Je me demande comment tout cela va finir…
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