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Critique de Ziliz


Ziliz
26 novembre 2014
Matteo a rencontré sa tante Flora pour la première fois à huit ans. Il ne la connaissait que par ses courriers : « A son anniversaire, à la Noël, parfois sans raison particulière, Zia Flora lui adressait des lettres et des cartes dont sa mère lui faisait la lecture. Il écoutait, le souffle court, ces paroles rédigées pour lui seul, caressantes, câlines, et qui chuchotaient à l'oreille. »
Cette tante a toujours enveloppé Matteo d'une douceur et d'un amour d'autant plus précieux pour l'enfant qu'il était rudoyé chez lui par son père.
Aujourd'hui, Matteo a quarante ans. Il va mal depuis qu'il s'est fait agresser par un inconnu : « Ce déchaînement de violence faisait soudain resurgir la brutalité qui avait baigné son enfance. Jusqu'à l'étouffer ». Matteo boit, de plus en plus, l'alcool aggrave les choses, la famille se disloque, il perd sa femme et sa fille. Zia Flora est mourante et l'appelle à son chevet. Matteo se sent minable, inutile, à quoi bon y aller...

Rebutée par les couleurs ternes et le trait flou, j'ai commencé cet album sans y croire. Je l'avais emprunté au hasard, sans en avoir entendu parler, les planches sur la boxe ont failli me faire renoncer rapidement. J'ai découvert une superbe histoire et j'ai été surprise d'être aussi émue alors que les sujets évoqués semblent si rebattus - famille, non-dits, regard des autres, confiance en soi. Les auteurs parviennent à rendre leurs personnages touchants et proches grâce à des regards, des paroles, et des portraits contrastés. le texte et l'histoire m'ont fait oublier mes réticences sur le graphisme.
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