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Critique de alet


Matteo reçoit une lettre qui l'invite, le convoque même, au chevet de Zia Flora, qui se meurt en Italie.
Ce voyage à venir renvoie notre protagoniste à ses souvenirs d'enfance.
Les souvenirs heureux sont ceux de l'Italie et des retrouvailles avec sa bien aimée tante Flora. Les souvenirs sombres sont associés à ses parents et à la violence plus ou moins contenue de son père.

Il y a peu de dialogues dans cet album. Les émotions, la fragilité de Mattéo, sa nostalgie transpirent à travers le dessin et ses teintes pastels qui se réchauffent à mesure qu'approche le sud.

Les personnages sont attachants, dépeints avec un certain réalisme et une grande justesse. L'auteur fais sans cesse des ponts entre maintenant et avant. Bien sûr, la fin nous réserve une surprise qui vient éclairer le reste de l'album.

J'ai trouvé cet album plein de poésie : il m'a emportée loin de moi le temps de sa lecture... Très jolie découverte que ce "Zia Flora".
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