Troisième tome des enquêtes de Nicolas le Floch, et j'apprécie toujours autant !
Comme dans L'Énigme des Blancs-Manteaux, l'auteur soigne toujours autant la présentation : langue très soignée et reconstitution historique fidèle (on s'y croirait) sont extrêmement agréables et donnent un ton particulier à cette série de polars historiques.
Et pour ne rien gâcher, Nicolas et ses amis sont toujours amateurs de bonne cuisine, et le commissaire le Floch n'hésite pas à se renseigner sur quelques recettes, dans les gargotes qu'il fréquente avec l'inspecteur Pierre Bourdeau : cela donne quelques passages savoureux, qui donnent envie de redécouvrir certains plats de l'époque.
L'intrigue, quant à elle, est passionnante. Teintée de quelques éléments surnaturels, tels que la possession de la servante Miette et des manifestations étranges à la porte de la chambre de Nicolas l'histoire tient en haleine jusqu'à la dernière page. La famille Galaine, très mystérieuse et pas très coopérative, semble plus que suspecte et chaque membre de la maisonnée paraît avoir une part de responsabilité dans les divers drames ayant secoué le logis de la rue Saint-Honoré.
Tout cela donne une enquête palpitante que l'on souhaiterait pouvoir lire d'une seule traite !
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