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Citations sur Une enquête de Nicolas Le Floch : Le fantôme de la rue Roy.. (42)

C’est elle qui a ruiné son négoce en le poussant à des affaires avec les sauvages du Nord où il a perdu son pécule.
- Les sauvages du Nord ?
- Oui, les Moscovites. Les peaux n’arrivaient plus de Nouvelle-France; il a cherché d’autres fournisseurs. Mais il s’est fait gruger par un beau parleur qui, pour toute quittance, lui a laissé un échantillon de zibeline avec lequel on ferait même pas un mouchoir.
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Après quelques instants, il entendit un pas traînant, et une vieille servante apparut en tablier. Elle redressait la tête comme les tortues du Jardin du roi. Des mèches de cheveux jaunâtres s’échappaient de sa coiffe. Des rides profondes qu’encrassaient les ombres de la vieillesse sculpaient un visage affaissé aux yeux pâles. La poitrine tombait en débordant sur l’enflure du ventre. Aux taches qui souillaient le tablier, Nicolas supposa qu’il se trouvait devant Marie Chauffoureau, la cuisinière du logis.
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- Ah ! Certes, dit Nicolas, l'honneur des femmes a bon dos quand un homme peut se réfugier derrière....
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- Sur ce, je cours me restaurer, et m'est avis que vous devriez en faire autant. (Le médecin Semacgus)
- Vous avez bien raison, depuis vingt-quatre heures je n'ai qu'une omelette sur l'estomac (Nicolas)
- Ce n'est pas très grassouillet, comme disait votre amie, la bonne dame de Choisy. Je vous rappelle qu'un esprit attentif exige un ventre plein. Veillez-y.
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- Vous voilà enfin, monsieur Nicolas. Je crois que M. de Sartine vous attend. Je suis très inquiet, c’est la première fois depuis des années qu’il ne demande pas à voir ses perruques. L’affaire est donc si sérieuse ?
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- Monsieur le commissaire, je ne vous en veux pas. Les vérités que l'on aime le moins à entendre sont celles qui importent le plus de savoir.
(de Sartine à Nicolas)
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Vous me coupez un bon morceau de poitrine de veau, bien choisi, dodu et nacré. Vous me le débitez en tronçons, que vous lardez d'un ou deux morceaux de gras. Là dessus, vous me préparez une pâte brisée au saindoux que vous abaissez dans la tourtière. Vous empâtez les tronçons dans celle-ci après les avoir assaisonnés de lard, sel, poivre, clous, muscade, fines herbes, laurier, champignons et culs d'artichauts. Vous recouvrez le tout de pâte. Deux heures gaillardes au four du potager. Vous sortez, vous ouvre un nombril au couteau et vous y introduisez avec délicatesse une sauce blanche bien conditionnée avec un jus de citron et des jaunes d’œuf, juste avant de servir.
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Je vous rappelle qu'un esprit attentif et perspicace exige un ventre plein.
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Leur liaison s'était prolongé, avait duré longtemps, mais ses fonctions et le malaise, pour ne pas dire la crainte, que lui inspirait la vie de son amie l'en avaient, au bout du compte, éloigné. Il se retourna. Mon Dieu, qu'elle était belle ! Bien plus encore que dans sa mémoire.
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- Puis-je me permettre, monseigneur, dit Nicolas de constater que le lieutenant général n'était en rien responsable de la sécurité de cette fête ?

- C'est bien approuva le maréchal, le jeune coq défend son chef. J'aime cela.
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