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Critique de cmpf


cmpf
23 septembre 2016


Été 1778, presque un an et demi est passé depuis l'aventure du cadavre anglais. La France s'est rangée du côté des jeunes États Unis, contre l'Angleterre, qu'elle rencontre lors de la bataille navale d'Ouessant. Nicolas le Floch y est présent afin de surveiller le duc de Chartres, futur Louis-Philippe d'Orléans.

Par ailleurs, la Reine attend un enfant, sans que cela la rende plus prudente dans ses distractions. Ainsi lors d'une sortie à l'Opéra, elle s'entretient avec un masque avant de s'apercevoir qu'un bijou de grand prix offert par le Roi et qu'elle portait, a disparu.
Ne voulant pas mêler le Floch à cette affaire car elle ne veut pas que le Roi l'apprenne, elle obtient que l'enquête soit confié à l'inspecteur Renard, mari d'une de ses lingères.

Mais voilà qu'un homme est retrouvé apparemment noyé dans le grand canal du château de Versailles. Ce ne sera pas le seul cadavre de cette histoire assez retorse à laquelle sont mêlés de loin les princes Provence et Chartres.


Une enquête dans laquelle, monsieur de Paris, le bourreau Sanson est peu présent malgré quelques “ouvertures” de cadavres. En revanche Nicolas retrouve tout au long du livre Semacgus, ex-chirurgien de Marine, personnage sympathique, de bon sens, et doué comme son ami d'un goût prononcé pour la bonne chère.

Chaque titre de cette série est une promesse de plaisir. L'immersion dans la fin du dix-huitième est très sensible, les enquêtes se tiennent et la découverte d'éléments précis de l'époque toujours au rendez-vous.
Dans cet épisode nous découvrons les Grands Communs, ensemble de petites chambres pour les domestiques, dans lequel à lieu le très étonnant vol du contenu des seaux d'aisance. Également l'existence peu connue de castrats à la Chapelle.

Heureusement il me reste encore plusieurs aventures à suivre.


Défi le siècle des Lumières
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