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Critique de Phoenicia


Une nouvelle fois, j'ai apprécié ce voyage au XVIIIe s en compagnie de Nicolas le Floch. On peut grosso modo lui trouver les mêmes qualités et les mêmes bémols que dans les autres tomes.

L'immersion est complète, assurée tant par la richesse historique de la trame que par ses menus détails ( la cuisine, ah la cuisine... avec un petit tour ici dans le monde de la mode...) mais aussi et surtout par cette plume si singulière, si riche, si anachronique : Parot nous emmène à son vocable du XVIII e, eh bien, au XVIII e s. Un exercice que je pense pas facile et toujours réussi avec brio. D'autant qu'on finit par apprécier cette joyeuse compagnie. Ici, la focal sur la Russie, l'ambassade et la visite du tsarévitch Paul nous offre une perspective historique riche en informations. Impossible de ne pas sortir plus cultivé d'une telle lecture!
Les bémols maintenant. L'intrigue est entraînante avec de l'espionnage russe et français. On est dedans. Sauf, qu'à partir d'un certain moment on s'embrouille. Cela vient du fait qu'on ne comprend pas toujours comment ils en sont arrivés à ses déductions. Aussi, il y a toujours des longueurs suscitées par la complexité de l'enquête. C'est un sentiment que je retrouve tome après tome. Ca et le fait que les sentiments du personnage sont souvent les mêmes, on piétine : son amour pour Aimée mais l'impossibilité pour leur relation d'évoluer, sa nostalgie amoureuse pour Antoinette, le temps qui passe...

En définitive, un tome qui n'est pas parfait mais qui apporte tellement que je ne peux me permettre pour autant de ne pas aborder la suite !

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