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Critique de April-the-seven


Merci, merci, merci aux éditions Hachette, et tout particulièrement à Betty pour cet envoi en service-presse. C'est avec délectation que je me suis replongée dans Oniria. J'avoue que cet univers m'avait manqué, me faisant retomber en enfance. Avec le Royaume des Rêves (le premier opus de la saga), le voyage s'était soldé par un coup de coeur. Ici, l'auteur a relevé le défi, car… le Disparu d'Oza-Gora est également un coup de coeur, et pas si loin que ça du coup de foudre ! J'ai préféré ce roman au premier et je pense que j'en espèrerai encore plus pour la suite !

Eliott est de retour à Oniria. Il prépare également son périple vers Oza-Gora, aux côtés de Katsia et du joyeux Farjo. Lorsqu'il y parvient enfin, le Marchand de Sable le met sur une piste intéressante concernant le sommeil étrange dont est victime le père du jeune garçon. Même si l'aide qu'il souhaitait recevoir n'est pas tout à fait celle espérée, Eliott ne se décourage pas et est prêt à tout pour arriver à ses fins.

En parallèle, la princesse d'Oniria, Aanor, est détenue captive par La Bête et promise à un destin funeste. Entre son désir de sauver son père et celui de porter secours à sa belle, Eliott ne sait plus où donner de la tête. Sans compter le fait que le mécontentement gronde du côté des cauchemars. Une guerre se profile…

Une suite que j'ai dévorée. J'aime ce genre de livres qui me donnent autant envie de le terminer que de le faire durer. Bien que tourné vers la jeunesse, ce roman peut également s'adresser à un public plus vieux, car l'auteur a choisi d'inclure un contexte politique bien établi, ce qui rend Oniria complexe et assez réaliste. J'ai aimé ce soin apporté aux détails, et c'est ce qui fait la différence.

Quel plaisir de retrouver nos joyeux lurons ! Farjo remporte tous les suffrages, encore une fois. Il est drôle, piquant… c'est le clown de la bande, sans pour autant qu'il soit lourdingue sur les bords. Heureusement !

J'ai trouvé Katsia plus effacée que dans le Royaume des Rêves, mais fidèle à elle-même : un peu sauvage, mal léchée, intransigeante et méfiante. Certes, les personnages d'Oniria sont voués à ne jamais évoluer, mais Katsia est un peu comme une gemme : suivant l'angle d'observation, elle dévoile des aspects différents de sa personnalité. Et j'aime les personnages aussi bigarrés.

Et Eliott se montre tel qu'il est, c'est-à-dire un véritable héros, un preux chevalier, un ami fidèle. Il a plus confiance en lui et apprend à maîtriser ses pouvoirs de Créateur. Ici, il est face à de nombreux dilemmes, et bien qu'il ne prenne pas toujours les décisions les plus sages, il essaie de faire au mieux. Sachant qu'il est jeune, mais en même temps très décidé, je me suis sentie encore plus proche de lui.

Dans ce deuxième tome, nous découvrons un nouvel aspect du monde des rêves. L'auteur nous embarque à Oza-Gora, là où vit le Marchand de Sable. Je salue l'imagination qu'elle a déployée pour engendrer tous ces détails concernant le fonctionnement des rêves, ainsi que sur le rôle des Oza-Goriens. On se retrouve transportés et envoûtés, avec cette envie que jamais l'histoire ne prenne fin. de plus, la “magie” de Créateur dont est doté Eliott est super bien exploitée. J'aurais adoré avoir les mêmes capacités. J'en abuserais tout le temps, ah ah !

L'auteur a une plume généreuse. Elle donne tout ce qu'elle a, elle y met son coeur, et le résultat est juste énorme. Par contre, j'ai été un peu perturbée par les répétitions de prénom. Mais ce n'est pas grand-chose !

Encore un coup de coeur, eh oui ! Un roman délicieux et intense qui vous amènera très très loin. On va de révélations en révélations, et je sens que cette saga va se terminer en apothéose. Eliott est un héros qui a su me convaincre, sans parler des autres personnages tous très attachants et bien construits.

Vite la suite !!
Lien : http://april-the-seven.weebl..
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