AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,58

sur 18 notes
5
1 avis
4
2 avis
3
3 avis
2
3 avis
1
1 avis
Je dirais que le fait d'avoir été couronnée d'un prix littéraire, comme c'est le cas ici, ne devrait pas être le seul critère pour décider de subventionner une traduction dont, par nature, on attend qu'elle soit plus ou moins représentative de la littérature roumaine. Loin de moi l'idée de susciter des polémiques, mais si l'érudition de l'autrice, une universitaire, n'est pas contestée, c'est le retard avec lequel une telle traduction est proposée. Les progrès techniques en la matière contrastent fortement avec la durée de 3 années qui séparent la consécration par un prix et la parution de la traduction en français. Si le goût (mon déplaisir de lecture) demeure une affaire subjective, le reste devrait permettre de méditer.
Commenter  J’apprécie          350
Je ne sais pas pourquoi mais la Roumanie est un pays qui m'attire. Certainement grâce à ses particularités historiques et linguistiques. C'est comme ça que je me suis laissée tentée par ce livre, d'une auteure couronnée par un prix littéraire qui plus est.
J'avoue, je n'ai pas été transportée par l'histoire. Je n'ai pas réussi non plus à m'attacher aux personnages. Et l'action est d'une lenteur ! Je me suis ennuyée.
Ce qui "sauve" ce livre, c'est la ballade dans le Bucarest de la fin du XIXe. Là c'était un vrai régal. Mais il n'y a que ce point positif malheureusement.

Pioche de novembre 2021 choisie par Fuyating
Commenter  J’apprécie          220
Si on ne sait toujours pas ce qui se passe dans cette putain de boite de cassoulet dans la nuit du 2 au 3 (Roland Magdane), maintenant, on sait ce qu'il se passa du 19 au 31 décembre 1897 à Bucarest (la capitale de la Roumanie, pour les fâchés avec les capitales).

Véritable immersion dans la vie roumaine de cette fin de 19ème siècle, l'auteur, qui connait son sujet, va nous entrainer dans bien des familles, grâce à de multiples personnages, du simple commissionnaire, à la jeune fille rêveuse en passant par un policier, un préfet de police ou des notables.

C'est là que le bât commence à blesser.

En plus d'un récit qui s'écoule paresseusement, d'une enquête qui donne l'impression de ne pas avancer, la multitude de narrateurs ne servaient pas toujours l'histoire et la rendaient même parfois un peu difficile à appréhender car il fallait suivre, leur nom n'étant pas noté en début de chapitre et avec des noms roumains, il n'est pas toujours aisé de s'y retrouver.

Par contre, l'écriture de l'auteure est magnifique et j'ai pris plaisir à lire les mots qu'elle avait tamponnée sur les pages (Dany Boon, sort de ma tête) tant ils étaient délicieux pour l'esprit. Là, rien à dire, c'étaient des perles.

Découvrir la vie roumaine à cette époque était très agréable et j'ai apprécié tous ces petits moments de vie, même si, à la fin, ils ralentissaient le récit qui n'allait déjà pas très vite. Par contre, les petits moments de philosophie étaient du miel pour la gorge enrouée.

Revenons aux bémols car après les fleurs, je lance le pot…

Le roman nous promettait du mystère avec l'apparition mystérieuse d'un homme que l'on suspecte d'être Jack The Ripper, dixit le 4ème de couverture… Il devait être en campagne électorale, lui, parce que c'était juste de belles promesses.

Cet homme retrouvé dans la neige et dont personne ne sait qui il est, ni d'où il vient, a été suspecté un peu de tout, en passant pas faussaires et Martien ! Quant aux suspicions d'être le Ripper, elles ne durent guère et sont plus le fait des commères adeptes de ragots.

D'ailleurs, sur ce mystérieux homme qui semble comme tombé du ciel et qu'on a retrouvé dans la neige, nous en saurons peu, l'auteur ne lui ayant pas assez donné la parole et ce seront les dernières lignes du livres qui confirmeront ce que je suspectais, mais d'une autre manière.

Quant à la résolution de l'homme mort d'une balle et d'une disparition d'objet du culte, la résolution tombera un peu comme un cheveu dans la soupe et nous n'en saurons pas plus puisque une fois le nouvel an passé, nous n'en parlerons plus et irons vers le point final.

Au final, si j'ai aimé la description de le vie à Bucarest en 1897, si j'ai apprécié l'écriture de l'auteure et la manière dont elle décrit les lieux, dont elle fait parler ses personnages, dont elle les fait philosopher.

Dommage que l'enquête ait été fort diluée entre tout ce petit monde qui vaque à ses occupations et que le côté fantastique n'était pas assez mis en valeur, comme la promesse non tenue des 13 journées trépidantes qui, sans être somnolentes, auraient pu être abrégées quelque peu afin de donner plus de rythme au récit.

Lecture en demi-teinte, mais malgré tout, j'en retire du bon, comme quoi, tout n'est jamais perdu dans une lecture.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          194
Que se passait-il fin 1897 à Bucarest ? La réponse, très détaillée, est dans La vie commence vendredi, le premier roman de Ioana Pârvulescu, qui se déroule du 19 au 31 décembre de cette année-là. La capitale roumaine, que l'on appellera plus tard, entre les deux guerres, le Petit Paris, bruisse alors de mille intrigues et jouit d'une vie culturelle et mondaine effervescente. L'auteure, admirablement documentée, s'attèle à une évocation très vivante d'une Bucarest frivole et vif-argent. On y côtoie journalistes, policiers, médecins et de jeunes ambitieux qu'ils soient issus de la classe bourgeoise ou populaire. En adoptant la forme chorale sur un laps de temps aussi court, La vie commence vendredi réussit un véritable portrait urbain et social. En revanche, en dépit des promesses de son démarrage, le livre est loin d'être aussi convaincant dans son aspect policier voire fantastique. Il y est question d'un voyageur temporel que l'on prend un temps pour Jack l'Eventreur, pas moins, mais le personnage est assez peu présent, si ce n'est dans les conversations, et son mystère reste entier. Il y une vraie frustration dans ce que l'intrigue principale soit autant diluée dans les faits et gestes d'une multitude d'acteurs dont la quantité excessive fait que le roman souffre parfois d'une certaine confusion et manque d'une ligne narrative claire. Peut-être que Ioana Pârvulescu reviendra à un récit plus resserré dans ce qui s'annonce comme une suite au livre, parue en 2012 en Roumanie, et intitulée La vie commence lundi ?
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
Commenter  J’apprécie          140
J'ai commencé ma lecture et constaté, en passant sur le site de Humanitas, où j'ai pu télécharger les premières pages de l'original en roumain, qu'il y avait des coupes dans les premières lignes de la traduction, ce qui n'incite jamais à la confiance. Mais je tiens bon et essaierai de développer à mesure que j'avance dans le récit...
Commenter  J’apprécie          131
Un bon roman qui vous plonge littéralement dans l'atmosphère de Bucarest à l'aube du XXème siècle, une époque de bouillonnement intellectuel, mondain, artistique et scientifique dans une ville finalement assez mal connue de nous autres européens de l'ouest.
Une description passionnante d'une époque charnière où tous les espoirs d'un monde meilleur étaient permis, où l'esprit scientifique naissant laissait la place aux rêves les plus fous et aux perspectives d'avenir les plus alléchantes.
Par contre pour ce qui est de l'aspect policier du roman... Certes, l'auteure évoque, que dis-je cite Jack l'Éventreur, mais à part ça?
Pour ce qui est du côté fantastique, nous avons un étrange étranger trouvé dans la neige quelques jours avant le nouvel an... Qui est-il? D'où vient-il? Mystère !
A lire donc pour découvrir une époque étonnante et une ville au passé très riche, des personnages attachants, en particulier le petit Nicu, mais dont l'intrigue semble avoir tourné en eau de boudin... A moins qu'une suite ne soit à l'ordre du jour, ce roman m'a laissé un goût d'inachevé.
Commenter  J’apprécie          40
Ce roman promet une découverte du Bucarest de la fin du XIXe, sur fond d'enquête policière et avec une pointe de science-fiction. La première affirmation se vérifie et suscite un peu d'intérêt. Hélas, la capitale et les moeurs roumaines s'effacent non seulement sous la neige, abondante en ce mois de décembre 1898, mais encore plus sous des anecdotes, des amourettes et des rebondissements plats.
Du côté de l'enquête et de la science-fiction, les promesses fondent comme stalactites au soleil : le flic cherche mollement et l'homme venu du futur (car il s'agit de cela)... ne sert à rien. J'ai fini les 100 dernières pages en diagonale.
Commenter  J’apprécie          30
Ce roman est une jolie pause à s'offrir au coin du feu ou sur un transat. On y découvre la vie à Bucarest à la fin du XIXème siècle lorsqu'il y faisait bon vivre. Cette époque où tout semblait possible, chaque semaine apportait son lot de découvertes et d'inventions. Dans ce contexte, la découverte d'un homme inanimé, qui ne porte pas la moustache et a aux pieds des chaussures colorées qui ne sont pas en cuir, étonne mais ne choque pas. Cependant, la vie de nos personnages va en être perturbée. Qui est-il ? D'où vient-il ? Ce que ce roman a d'étonnant et de particulier c'est qu'au bout du compte les réponses à ces questions ne vous intéresseront plus.
Commenter  J’apprécie          20
C'est le portrait de la Bucarest 1900 avec des personnages attachants et une multitude d'informations d'une époque et d'un lieu donné : quand on lit le roman, on a l'impression d'y être. L'équilibre entre l'intrigue policière et le documentaire est difficile à obtenir, et c'est justement ce que La vie commence vendredi a bien réussi.
Mais le vrai sujet du roman est, à mon avis, le temps. Je dirais même « la chute dans le temps ». le journaliste Dan, notre contemporain (ses souliers et ses manières le trahissent) se retrouve un beau jour dans un autre monde: la ville de Bucarest de 1897. Il doit se débrouiller, il doit s'adapter, il doit porter dorénavant un chapeau et baiser la main des femmes (le pauvre type !). Il découvre pas à pas sa ville natale dans un autre temps. Pourtant le sens du roman est plus complexe. Il est possible que la chute dans le temps de Dan soit l'invention des journalistes parce que : « Avant 1900, l'homme croyait que Dieu le voulait immortel, au sens le plus concret du terme. Rien ne semblait impossible et rien ne l'était. »
Commenter  J’apprécie          10
Ioana Pârvulescu – qui signe ici son premier roman après une série d'essais, à la fois érudits et savoureux, sur les mystères de Bucarest au XIXe siècle – connaît admirablement la presse roumaine de l'époque. Elle s'y est plongée pendant plusieurs années pour nourrir ces aventures rocambolesques déployées sur treize jours, du 19 au 31 décembre 1897. A la fois thriller, reconstitution historique et roman à tiroirs, "La Vie commence vendredi" explore les paradoxes d'une capitale haute en couleurs, naïve et cosmopolite, trépidante et hantée par le fantôme de Jack l'Eventreur.
Commenter  J’apprécie          11

Autres livres de Ioana Parvulescu (1) Voir plus

Lecteurs (30) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1754 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}