>
Critique de dujardinso
Dans la catégorie des PRR (Premiers Romans Remarquables), je vous propose aujourd'hui La Petite Rouge, de Benjamin Pascal.
Je salue au passage les éditions Les Nouveaux Auteurs qui, grâce à des comités de lecture citoyens, nous amènent régulièrement vers de très belles découvertes.
Mais revenons-en à La Petite Rouge, un polar que j'ai particulièrement apprécié.
Le lieutenant Romain Rocca est le type même de l'anti-héros. Jeune papa, la bonne trentaine, il vient de se faire muter à l'OCRVP, un service bien plus tranquille que son affectation précédente à la BRI. Pour Romain, ce virage professionnel a quelque chose de surprenant : le jeune homme a un tempérament bien forgé et un poste plan-plan n'a pas grand-chose pour lui plaire. Mais selon sa compagne, Steph, ce nouveau poste permettra au couple une vie plus régulée et sereine pour élever leur bébé. C'est sans compter le tempérament impulsif de Romain, qui va vite se retrouver mis sur la touche, et avec l'IGPN sur le paletot.
Et quand Wassila, son ancienne coéquipière, le contacte pour lui demander un coup de main sur une affaire de disparition, Romain n'hésite pas une seconde. Par professionnalisme d'abord. Et aussi par moralité – mais ça, vous le découvrirez en lisant le livre. En effet, Chloé, 13 ans, fille d'un couple de notables est portée disparue et un chasseur du dimanche retrouve un pied tranché, en pleine forêt.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Romain Rocca, terriblement attachant en jeune père de famille débordé, qui essaie tant bien que mal de gérer les contingences de sa vie privée et celles de sa vie professionnelle, qui ne se rencontrent pas toujours.
Au-delà de cet anti-héros peu ordinaire, il y a une enquête absolument passionnante et très bien construite.
Le saviez-vous ? La Petite Rouge est un jeu de cartes, une sorte de variante du Nain Jaune.
Et le roman, articulé en quatre périodes, présente toutes les caractéristiques d'une partie de cartes. Avec des faux départs, des rebondissements, et plus que des twists, des relances magistrales.
J'attends avec intérêt un prochain roman de Benjamin Pascal, un auteur à suivre, définitivement – croyez-moi, le doute n'est pas permis.
Je salue au passage les éditions Les Nouveaux Auteurs qui, grâce à des comités de lecture citoyens, nous amènent régulièrement vers de très belles découvertes.
Mais revenons-en à La Petite Rouge, un polar que j'ai particulièrement apprécié.
Le lieutenant Romain Rocca est le type même de l'anti-héros. Jeune papa, la bonne trentaine, il vient de se faire muter à l'OCRVP, un service bien plus tranquille que son affectation précédente à la BRI. Pour Romain, ce virage professionnel a quelque chose de surprenant : le jeune homme a un tempérament bien forgé et un poste plan-plan n'a pas grand-chose pour lui plaire. Mais selon sa compagne, Steph, ce nouveau poste permettra au couple une vie plus régulée et sereine pour élever leur bébé. C'est sans compter le tempérament impulsif de Romain, qui va vite se retrouver mis sur la touche, et avec l'IGPN sur le paletot.
Et quand Wassila, son ancienne coéquipière, le contacte pour lui demander un coup de main sur une affaire de disparition, Romain n'hésite pas une seconde. Par professionnalisme d'abord. Et aussi par moralité – mais ça, vous le découvrirez en lisant le livre. En effet, Chloé, 13 ans, fille d'un couple de notables est portée disparue et un chasseur du dimanche retrouve un pied tranché, en pleine forêt.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Romain Rocca, terriblement attachant en jeune père de famille débordé, qui essaie tant bien que mal de gérer les contingences de sa vie privée et celles de sa vie professionnelle, qui ne se rencontrent pas toujours.
Au-delà de cet anti-héros peu ordinaire, il y a une enquête absolument passionnante et très bien construite.
Le saviez-vous ? La Petite Rouge est un jeu de cartes, une sorte de variante du Nain Jaune.
Et le roman, articulé en quatre périodes, présente toutes les caractéristiques d'une partie de cartes. Avec des faux départs, des rebondissements, et plus que des twists, des relances magistrales.
J'attends avec intérêt un prochain roman de Benjamin Pascal, un auteur à suivre, définitivement – croyez-moi, le doute n'est pas permis.
