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Citations sur La prochaine fois que tu mordras la poussière (164)

Voilà, je voulais revenir au moment où la vie n'avait pas vraiment commencé, où elle n'était pas collée à moi comme un gant chirurgical qu'on a mal talqué. Tout brûler et tout recommencer.
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Je comprends, la mémoire c'est la vie sans l'urgence de la vie, sans la gravité, c'est l'espace sans le temps. C'est un endroit qu'on façonne, une zone de confort, où l'on peut revivre, une deuxième fois, sans le poids des conséquences, des nuits d'angoisse. Je comprends qu'on ait envie d'y vivre. J'ai lu quelque part que la mémoire fonctionne à l'impression. C'est-à-dire que plus on repense à un souvenir, plus il s'imprime, prend de la place et plus il pousse vers les oubliettes d'autres souvenirs qu'on se rejoue moins souvent.
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J'espère que tu vivras le plus longtemps possible. En tout cas, tu vivras en moi.
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Avant je les trouvais cons les gens qui font les des tours de square le soir pour se vider la tête. Maintenant je les trouve toujours cons, mais juste je fais partie du groupe.
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On s'échange nos numéros comme dans les films. Où peut-être comme dans la vie ?
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Six ans plus tard je comprenais que la dépression s'immisce grâce à cette pensée. À quoi ça sert de faire mon lit, je vais le défaire ce soir ? Si on laisse cette pensée gagner on est foutu, c'est l'essence même de la vie de faire pour défaire. Après c'est pourquoi voir mes amis, je pourrais les voir plus tard, pourquoi manger je vais chier, pourquoi tomber amoureux un de ces quatre on va rompre.
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Trop se savoir c'est parfois s'oublier.
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Quand ils dorment ils ne sont que des corps, des corps que j’aime, que je veux serrer, que je dois protéger, des corps avec qui j’ai vécu des aventures, avec qui j’aimerais en vivre encore, des corps qui comme les fossiles gardent les marques du vivant sans être vivants, sont dans un entre-deux apaisé, je les regarde comme une mère, comme un père, comme un chien fidèle. La chaleur, se blottir, non, juste regarder. Envie de leur dire plein de choses que je ne penserai jamais à leur dire une fois qu’ils seront éveillés, leur mort temporaire m’autorise des pensées. Plus de risque qu’ils les lisent sur mon visage, plus le risque du Dis-moi à quoi tu penses…
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En fouillant, j'ai retrouvé le truc que j'avais offert à ma mère pour Noël quelques années plus tôt, tout plein de poussière, remis dans son emballage d'origine : un vase très simple, en verre, assez beau. Et là, ça m'a frappé. Elle n'a jamais posé le vase en bas parce que personne ne lui achète jamais de fleurs. Qu'est-ce que je suis con, je ne lui ai pas offert un cadeau, je lui ai juste offert la preuve que plus personne n'a de petites attentions à son égard. Demain j'irai lui acheter des fleurs, et on ressortira ce vase.
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Parfois j'ai l'impression d'être un de ses deux parents, l'autre s'est barré, je l'éduque seul.
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