Pleurer c'est jouir mais des sentiments, les laisser grimper jusqu'à ce qu'ils prennent le contrôle.
Qu'à chaque pénis mou dans bouche déçue, c'est un peu plus d'homosexualité qui s'affirme en moi
C'était l'époque où fallait forcément faire ce que faisaient tes parents et en plus fallait sourire sur la photo. D'ailleurs on sentait que c'était nouveau les photos, ils avaient tous des têtes de cons du genre On bloque la respiration, on se tient droit et on fixe la machine qui capture les âmes.
Rien ne doit rentrer. Du coup peu de choses sortent. C'est l'équilibre de mon père, la juste balance qui fait que ça ne se casse pas souvent la gueule.
Elle aime stocker, tout. Je crois que ça lui permet de ranger le passé, de savoir où il se cache, pour que jamais il ne l'abandonne.
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On est lundi matin, je suppose qu'après un week-end ensemble, il va falloir abandonner l'amour pendant un temps pour retrouver la vie.
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Qu'est-ce qu'il est heureux, sa place sur Terre il l'a trouvée lui, c'est sûr.
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...c'est l'essence même de la vie de faire pour défaire.
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Ça me paraît si simple de vivre que je sens que je pourrais facilement ne plus avoir envie de mourir.
Je pense au dilemme du hérisson. Quand les hérissons naissent, leurs pics sont mous au début. Leur défense n’est pas au point, ils sont fragiles. Ils durcissent assez lentement et leur premier hiver peut leur être fatal à cause de l’hibernation. S’ils se collent à leurs proches, ils se feront piquer et mourront d’infection. Et s’ils se mettent trop loin, ils mourront de froid. La survie du jeune hérisson va dépendre de sa capacité à trouver la bonne distance. C’est ce que je cherche depuis qu’il m’a dit qu’il allait mourrir, la bonne distance.