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3,55

sur 2025 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je n'aurai pas raté ma vie si j'arrive à vous faire économiser 19.50 euros et 3 heures de votre existence.

Quand un livre déplaît, le lecteur doit se remettre lui aussi en question. Dans mon cas, celui d'un écrivain qui se bat pour vendre deux livres dans le salon "Livres et Saucisses", bien évidemment que j'envie son succès. Toutes les portes lui furent ouvertes, jusqu'à la Grande Librairie.

Donc oui, inutile de le commenter, je suis jaloux. C'est un sentiment humain, universel.

Je vais essayer de prendre du recul, en montant d'une étoile ma note finale. Je la monte aussi parce que je n'ai pas payé ce livre, encore heureux, un livre payé par mon mouton de frère. La plupart parmi vous, vous l'avez acheté car il est passé partout. Vous vous en mordez les doigts ? Bien fait pour vous. Et bien sûr que vous vous ferez encore avoir puisqu'une poignée de personnes décide de vos lectures.

Je veux bien être un dinosaure amoureux des belles tournures, mais ceux qui disent que le « style est magnifique », vous avez lu quoi à part des messages WhatsApp ? D'après son éditeur, Stock, qui décidément, nous offre souvent des livres au mieux médiocres : une « plume tranchante et moderne ». Tout son livre est d'un niveau de messages écrits à la va-vite :

« Le train vient de partir, je suis bourré, j'espère que je ne vais pas me sentir mal. J'ai une heure quinze pour dessaouler, ça devrait le faire. Je bois peu, il ne m'a fallu que trois verres de vin pour être tout chaud du front ».

Sur le fond, difficile d'apprécier une autobiographie sans juger l'auteur. Je ne connaissais pas cet homme, sauf par une participation à une émission « LOL ». Il m'avait paru sympathique.

Les thèmes : acceptation de l'homosexualité, relation au père, dépression. Je pense que nous pouvons écrire un bouquin sur nos états d'âme. Certains passages peuvent toucher, résonner en nous. de là à le publier...

Là où Houellebecq est vraiment une « plume » (parce qu'il réfléchit à ses tournures) « tranchante » (car il s'impose) et moderne (car il a mis « bite » bien avant ce jeune homme), Pascot nous impose un livre pathétique. S'il n'était pas connu, si cela avait été le livre d'un autoédité, j'aurais pensé « Bon, c'est bof, mais si ça lui fait du bien ». Là, je suis plus dur, parce que j'aurais aimé en savoir plus sur sa création artistique plutôt que d'apprendre qu'il avait des problèmes d'érection devant une femme et que son père n'aime pas les yaourts à la pêche.

Si un jour j'ai le quart de son succès, si je le croise dans un salon, pour une fois, je serai flagorneur comme tout le milieu. Ma franchise ne m'a attiré que des ennuis. Panayotis cessera de remuer son café avec sa cuillère et plantera ses yeux dans les miens :

– Arrête, Benjamin. Pas toi. Ce livre est pour les blaireaux. Tu le sais, je le sais.
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Ca fait un petit moment que j'attendais de pouvoir emprunter ce livre à la bibliothèque. J'avoue en avoir tellement entendu parler que je me suis fait attraper par le bouche à oreilles. Je connaissais l'humoriste pour avoir vu un de ses spectacles à la télé, que j'avais trouvé drôle.

Malheureusement, je n'ai vraiment pas été emballé par cette autobiographie. D'abord, car elle a la forme d'un journal intime, avec pas vraiment de chronologie, de continuité entre les chapitres. On s'y perd un peu (en tout cas moi). On se demande régulièrement où il veut nous transporter ? Je ne sais pas bien. ça me semble être un écrit qui lui a fait du bien, mais, à moi, il m'a laissé indifférent. L'écriture est plutôt chouette, mais les références sont parfois ennuyantes. On sent que l'auteur se considère vraiment, et a peur que ça soit pas notre cas, comme un " artiste ". ça c'est pour la forme.

Pour le fond, j'ai fini, malheureusement, par avoir une certaine antipathie pour lui. Vous savez ce sentiment quand quelqu'un se plaint beaucoup face à vous, et qu'au fond vous vous dîtes " certes on a tous les droit de réagir différemment mais quand même t'as tellement de chance par rapport à beaucoup, que tu veux pas aller te plaindre auprès de quelqu'un d'autre " ? Il a grandi dans un milieu assez bourgeois, il est beau, quand il se connecte sur une appli gay il a beaucoup de propositions, il a réussi dans un milieu artistique-télé très compliqué, et ce, très jeune, etc, etc.
Alors, certes, Papa est peut être un peu introverti et pas au top sur l'éducation mais ça m'a fatigué. (ceci dit je ne juge pas absolument la dépression de l'auteur qui peut bien sûr arriver à tout le monde, et je lui souhaite sincèrement de s'en sortir, mais je n'ai réussi ni à le plaindre, ni à m'attacher à sa jeune histoire).
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J'ai beaucoup entendu parler de ce livre lors de la rentrée littéraire 2023, on a beaucoup vu l'auteur à la télévision, la grande librairie, C'est à vous …

Parallèlement à sa vie d'auteur, il mène une carrière de stand upeur, de comédien … Il n'était pas mal en bad boy dans la série "de grâce'.

Tout cela (et le fait qu'il soit tout jeune et donc au vu de sons cursus, on peut le supposer bourré de talents) m'a donné envie de le découvrir.

C'est un peu désabusée que je referme le livre.

Il s'agit selon moi plus d'un journal intime que d'un roman. Il y narre tour à tour (et de façon très décousue, sans respect de chronologie) ses souvenirs d'enfance, d'adolescence, ses rencontres amoureuses, ses questionnements, son mal-être, ses phases de dépression.
Il peut-être terriblement attachant pendant un épisode, quelques pages du livre très bien écrites avec de vraies fulgurances poétiques, et puis terriblement agaçant quand il ne met absolument plus aucune forme, qu'il jette sur le papier comme un éjaculateur précoce ses états d'âme et ses problèmes érectiles.

Je peux tout à fait concevoir qu'il soit un repère, un phare dans la nuit d'adolescents ou même d'adultes doutant de leur sexualité, mal à l'aise avec l'acceptation de leur homosexualité ou d'autres lecteurices dont la relation avec leur paternel n'est pas aisée.

Ces sujets ne me concernent pas, c'est donc avec un recul froid que j'ai découvert ses doutes et ses atermoiements.
C'est un premier texte de jeunesse, très nombriliste et entièrement introspectif. le style peut être excellent et ensuite totalement banal. Je ne me suis pas amusée à calculer le nombre d'occurrence du mot « truc » ni de celui de « pénis » ou de "baise" mais il en use et abuse.

Je ne regrette pas avoir fait sa connaissance par le biais de son texte, il est rapidement devenu un best-seller, probablement de la génération Y, et tant mieux si ces lecteurices y trouvent réponses à leurs tourments, un peu comme à leurs époques « le diable au corps » ou « l'attrape coeur » ou encore « les nuits fauves ».

Quant à moi, il m'a parfois émue, mais surtout agacée. Ce n'est clairement pas un coup de coeur. Je lui souhaite néanmoins de trouver apaisement pour qu'il puisse profiter pleinement de son succès et de sa carrière qui s'annonce prometteuse .
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L'auteur se met à nu dans ce premier roman, il s'agit d'une introspection omniprésente avec de nombreux thèmes abordés : sa relation au père, son homosexualité, sa dépression, sa célébrité, ..
J'avoue avoir très vite déccroché , par ennui et manque de style et surtout par manque d'empathie, e m'attendais à un livre bouleversant .
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📚 Un récit autobiographique pour exorciser les relations avec le père, l'acceptation de l'homosexualité et la dépression qui guette.

🖊️ J'aimais bien ses chroniques dans Quotidien. Mais j'hésitais à lire ce texte : allait-il me parler ? Et ce n'est pas l'agitation de la rentrée littéraire autour de ce livre qui m'aurait convaincu.

🖊️ Mais... la relation au père est un sujet qui m'intéresse, souvent. Alors, je l'ai vu sur le présentoir de la médiathèque la semaine dernière, j'ai tenté.

🖊️ Au final, j'ai apprécié la sincérité du ton, de la démarche. le courage de s'exposer ainsi. Libérateur, j'imagine. Les mots jetés sur le papier, dans un souffle. Langage oral. Mais cela ne m'a pas trop dérangé. Quelques vulgarités sans utilité pouvaient être évitées.

🖊️ Alors, y a-t-il quelques bémols ?
1️⃣ L'exercice était périlleux, et il n'est pas vraiment tenu sur la longueur du texte. Certains chapitres sont bavards, moins bien construits, surtout dans la deuxième moitié du livre. C'est drôle, j'ai passé la première moitié à me dire qu'il devait y avoir un psy quelque part et c'est au moment où il en parle, à partir de la page 111, que ça devient beaucoup moins intéressant...
2️⃣ La dépression est le sujet essentiel de ce texte. Trop souvent, à ce sujet, Panayotis pose des fragments de souvenirs, les uns à côté des autres, sans réel traitement littéraire. Ce n'était probablement pas encore possible.

☺️ Bilan ? J'ai le sentiment que l'intention a pris le pas sur la création. Vous pourrez le trouver au choix, touchant, sincère, agaçant ou encore sans intérêt.
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Que dire de ce livre… J'étais assez réticente au départ à sa lecture, je me suis laissée convaincre par l'engouement de mon entourage. Je pense ne pas être le public cible de cet ouvrage. Je ne comprends ni ses plaintes, ni son mal-être, ni la relation père fils qu'il entretient. Ce livre confession est certes bien écrit mais méritait-il une publication ? Je ne pense pas, ça pouvait rester de l'ordre du privé afin d'alimenter le travail avec sa psy.
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Après avoir beaucoup aimé le spectacle de Panayotis Pascot qui mélange très subtilement humour noir et émotion, j'ai eu envie d'en apprendre plus sur lui en lisant son premier livre qui est en quelque sorte une autobiographie.

Bon, j'ai été déçue… j'ai eu énormément de mal à accrocher. Certes, la plume est belle et certaines réflexions sont intéressantes mais le langage est très cru voire vulgaire et Panayotis nous expose des détails de sa vie dont je me serais personnellement bien passé.

L'introspection est omniprésente et je dois dire que je me suis souvent ennuyée au point de lire parfois en diagonal. de plus, au cours du récit, certaines personnes mentionnées sont « chosifiées » et j'ai été totalement perdue par moment (peut-être aussi parce que j'avais lu un peu trop vite les premiers chapitres CQFD).

La relation avec son père est très complexe et difficile à cerner et je suis restée avec mes interrogations à la fin de ma lecture.

Je passe aussi sur le fait que Panayotis mentionne des violences éducatives (forçage alimentaire) qu'il a vécu en en faisant presque de l'humour…

Panayotis Pascot a toutefois un côté touchant et j'admets avoir été émue par la façon dont il aborde la dépression et la crise existentielle qu'il a traversé.
Hormis ces thématiques je n'ai globalement pas accroché à ce livre et je sors de cette lecture avec un avis très mitigé.
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Un seul souhait en refermant cet ouvrage : j'espère que son auteur aura trouvé la paix à travers son écriture.
Car en tant que lecteur, l'expérience est très moyenne, voire mauvaise.
Panayotis Pascot nous livre ses confidences sur ses souffrances, ses combats, son mal-être. Il nous dévoile des moments très intimes, parfois de manière très crue, très sèche et brutale. C'est brouillon, retranscris comme dans un journal intime remis au propre.
Je salue toutefois le courage de l'auteur de s'être livré de manière aussi transparente.
C'était une lecture très peu plaisante pour ma part.
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Une personnalité publique se regarde le nombril pendant près de deux cent cinquante pages. Ce serait intéressant si 1/ ça n'avait pas été fait mille fois ces trente dernières années 2/ les rares fulgurances dans le style n'étaient pas noyées sous un amas de propos convenus et interchangeables avec ceux de n'importe quelle personne de la même génération.
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Dans ce roman le narrateur se met à nu, il s'ouvre totalement à nous qui sommes percutés par ses révélations et autres explosions de sentiments.
L'élément déclencheur est la mort prochaine de son père qui réveille en lui un tas de pensées qu'il nous livre sans filtre.

Des thèmes sont abordés tels que l'homosexualité, la relation au père et cela de manière franche, incisive, crue.

Le narrateur apparaît comme un être torturé, écorché, se découvrant et s'interrogeant sur lui-même. Comme une quête de soi, ce roman nous plonge dans un tourbillon de déconvenues et de blessures.

Et puis on passe du narrateur à l'auteur car il semblerait que @panayotispascot nous raconte son histoire.
L'ensemble agit certainement comme une catharsis pour ce dernier qui a eu le mérite d'être franc, direct.

Je salue le courage de poser sur papier ses pensées très personnelles, au coeur de l'intime même si j'ai trouvé un goût d'un peu trop dans cette introspection.
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