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3,55

sur 1944 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  

L'auteur se met à nu dans ce premier roman, il s'agit d'une introspection omniprésente avec de nombreux thèmes abordés : sa relation au père, son homosexualité, sa dépression, sa célébrité, ..
J'avoue avoir très vite déccroché , par ennui et manque de style et surtout par manque d'empathie, e m'attendais à un livre bouleversant .
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📚 Un récit autobiographique pour exorciser les relations avec le père, l'acceptation de l'homosexualité et la dépression qui guette.

🖊️ J'aimais bien ses chroniques dans Quotidien. Mais j'hésitais à lire ce texte : allait-il me parler ? Et ce n'est pas l'agitation de la rentrée littéraire autour de ce livre qui m'aurait convaincu.

🖊️ Mais... la relation au père est un sujet qui m'intéresse, souvent. Alors, je l'ai vu sur le présentoir de la médiathèque la semaine dernière, j'ai tenté.

🖊️ Au final, j'ai apprécié la sincérité du ton, de la démarche. le courage de s'exposer ainsi. Libérateur, j'imagine. Les mots jetés sur le papier, dans un souffle. Langage oral. Mais cela ne m'a pas trop dérangé. Quelques vulgarités sans utilité pouvaient être évitées.

🖊️ Alors, y a-t-il quelques bémols ?
1️⃣ L'exercice était périlleux, et il n'est pas vraiment tenu sur la longueur du texte. Certains chapitres sont bavards, moins bien construits, surtout dans la deuxième moitié du livre. C'est drôle, j'ai passé la première moitié à me dire qu'il devait y avoir un psy quelque part et c'est au moment où il en parle, à partir de la page 111, que ça devient beaucoup moins intéressant...
2️⃣ La dépression est le sujet essentiel de ce texte. Trop souvent, à ce sujet, Panayotis pose des fragments de souvenirs, les uns à côté des autres, sans réel traitement littéraire. Ce n'était probablement pas encore possible.

☺️ Bilan ? J'ai le sentiment que l'intention a pris le pas sur la création. Vous pourrez le trouver au choix, touchant, sincère, agaçant ou encore sans intérêt.
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Que dire de ce livre… J'étais assez réticente au départ à sa lecture, je me suis laissée convaincre par l'engouement de mon entourage. Je pense ne pas être le public cible de cet ouvrage. Je ne comprends ni ses plaintes, ni son mal-être, ni la relation père fils qu'il entretient. Ce livre confession est certes bien écrit mais méritait-il une publication ? Je ne pense pas, ça pouvait rester de l'ordre du privé afin d'alimenter le travail avec sa psy.
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Après avoir beaucoup aimé le spectacle de Panayotis Pascot qui mélange très subtilement humour noir et émotion, j'ai eu envie d'en apprendre plus sur lui en lisant son premier livre qui est en quelque sorte une autobiographie.

Bon, j'ai été déçue… j'ai eu énormément de mal à accrocher. Certes, la plume est belle et certaines réflexions sont intéressantes mais le langage est très cru voire vulgaire et Panayotis nous expose des détails de sa vie dont je me serais personnellement bien passé.

L'introspection est omniprésente et je dois dire que je me suis souvent ennuyée au point de lire parfois en diagonal. de plus, au cours du récit, certaines personnes mentionnées sont « chosifiées » et j'ai été totalement perdue par moment (peut-être aussi parce que j'avais lu un peu trop vite les premiers chapitres CQFD).

La relation avec son père est très complexe et difficile à cerner et je suis restée avec mes interrogations à la fin de ma lecture.

Je passe aussi sur le fait que Panayotis mentionne des violences éducatives (forçage alimentaire) qu'il a vécu en en faisant presque de l'humour…

Panayotis Pascot a toutefois un côté touchant et j'admets avoir été émue par la façon dont il aborde la dépression et la crise existentielle qu'il a traversé.
Hormis ces thématiques je n'ai globalement pas accroché à ce livre et je sors de cette lecture avec un avis très mitigé.
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Un seul souhait en refermant cet ouvrage : j'espère que son auteur aura trouvé la paix à travers son écriture.
Car en tant que lecteur, l'expérience est très moyenne, voire mauvaise.
Panayotis Pascot nous livre ses confidences sur ses souffrances, ses combats, son mal-être. Il nous dévoile des moments très intimes, parfois de manière très crue, très sèche et brutale. C'est brouillon, retranscris comme dans un journal intime remis au propre.
Je salue toutefois le courage de l'auteur de s'être livré de manière aussi transparente.
C'était une lecture très peu plaisante pour ma part.
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Une personnalité publique se regarde le nombril pendant près de deux cent cinquante pages. Ce serait intéressant si 1/ ça n'avait pas été fait mille fois ces trente dernières années 2/ les rares fulgurances dans le style n'étaient pas noyées sous un amas de propos convenus et interchangeables avec ceux de n'importe quelle personne de la même génération.
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Dans ce roman le narrateur se met à nu, il s'ouvre totalement à nous qui sommes percutés par ses révélations et autres explosions de sentiments.
L'élément déclencheur est la mort prochaine de son père qui réveille en lui un tas de pensées qu'il nous livre sans filtre.

Des thèmes sont abordés tels que l'homosexualité, la relation au père et cela de manière franche, incisive, crue.

Le narrateur apparaît comme un être torturé, écorché, se découvrant et s'interrogeant sur lui-même. Comme une quête de soi, ce roman nous plonge dans un tourbillon de déconvenues et de blessures.

Et puis on passe du narrateur à l'auteur car il semblerait que @panayotispascot nous raconte son histoire.
L'ensemble agit certainement comme une catharsis pour ce dernier qui a eu le mérite d'être franc, direct.

Je salue le courage de poser sur papier ses pensées très personnelles, au coeur de l'intime même si j'ai trouvé un goût d'un peu trop dans cette introspection.
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Panayotis a besoin de tout cracher, tout dire, au risque d'en faire trop. Il a besoin de tout casser, de vomir tout ce qui lui reste en travers de la gorge avec l'espoir – probablement – qu'il en ressortira pur, immaculé, lavé de ses péchés, absous de ses petites perfidies, en paix avec lui même, son père, son homosexualité et libéré de ses épisodes dépressifs.

Et là, il n'a pas fait dans la demi-mesure et a fini par me perdre.

Reste un témoignage touchant et qui semble très sincère sur l'acceptation de son homosexualité et l'ambivalence de la relation avec son père
Lien : https://www.noid.ch/la-proch..
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Assis près du feu, on a ce pote de la bande qu'on apprécie vite fait, avec lequel on a passé des bons moments mais qu'on ne connait pas vraiment. En fin de soirée, il ne reste plus que lui et soudain, il se met à raconter sa vie.
Il y a cette empathie rétroactive qui fait : " je n'avais pas idée qu'il traversait cela..." mais il y a aussi cette impression récurrente qu'il a le droit de la raconter publiquement son histoire parce qu'il vient du monde des média et que sans cet avantage, ce texte bien que touchant et questionnant n'aurait jamais eu droit de cité dans le monde impitoyable de l'édition…
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Alors que son père approche de la fin de vie, Payanotis Pascot décide d'écrire sur sa propre existence et de diffuser au grand jour cette autobiographie, ses relations désastreuses avec son père comme ses déflagrations personnelles qui l'ont mené dans le chaos de la dépression.
Compatissante sur ses longues années de doute, de souffrance et de grande solitude, j'ai plus de difficultés à lire tant de révélations très intimes lancées dans le grand au-delà d'une sphère publique … quel intérêt ?

J'aurais préféré rester sur l'image que m'avait laissée Panayotis Pascot dans l'émission « La Grande Librairie », émission qu'il avait d'ailleurs conclue avec un texte personnel touchant.

Lien : https://mireille.brochotnean..
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