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Critique de Carciofi


« Qu'est-ce qui rassemble ces deux hommes ? Une passion pour les langues rares ou oubliées ravivant des particularités linguistiques orales. Ces dialectes sont attachés aux paysages et à l'innocence des paroles populaires. Avant de devenir cet immense cinéaste du tragique et de la beauté provocante, Pasolini prit d'abord un chemin littéraire dans lequel la poésie dialectale fut, comme pour Biagio Marin, une expérience primitive ancrée dans le présent absolu. C'est à Casarsa, le village natal de sa mère, entre Udine et Venise, qu'il découvrit le dialecte frioulan en entendant, un matin ensoleillé, le mot « rosada » (« rugiada » en italien, « rosée ») prononcé par un jeune paysan. Bouleversé par « la pointe expressive de sa vivacité orale », Pasolini coucha immédiatement ce mot sur le papier, certain que « pendant tous les siècles de son utilisation au Frioul (…), il avait été toujours et seulement un son » Amaury da Cuhna
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