Tout commence avec la mort, les cadavres, leur fréquentation banalisée dans une ambiance de travail acharné, d'obstination à s'enrichir, d'échanges réduits au plus sommaire. Les grands parents de l'auteur sont bouchers dans un bourg de l'arrière-pays niçois, un fils suit le modèle de ses parents et l'autre, le préféré, emprunte un chemin différent, avec la bénédiction aveugle et obtuse de ses géniteurs. Il y avait là matière à restituer de manière vivante et forte une époque, un milieu, toute une histoire particulière, dans un certain contexte géographique et social. Hélas, l'alternance des pages romanesques et des chapitres informatifs est plate, l'écriture dépourvue de style, et cela aboutit à une juxtaposition où l'émotion fait défaut. C'est un roman de chambre froide.
Commenter  J’apprécie         30