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Critique de Derfuchs


D'abord les faits, les attaques animalières en différentes parties du monde, puis un chamboulement de la façon de chasser des animaux, des lions, en Afrique, entre autres, avec des conséquences mortelles pour les humains dans une première partie moins intéressante que la seconde où le lecteur sera confronté à la recherche des causes de ce soulèvement animal et de sa haine soudaine pour le genre humain, mais aussi de la solution pour y mettre fin.

Patterson et son compère Ledwidge nous ont concocté un « thriller » apocalyptique dans lequel, à priori, il ne semblerait pas y avoir de solution et surtout que pareillement à son habitude l'Homo Sapiens fait l'autruche, perd du temps, tergiverse pour arriver à accepter son manque de discernement, certes, un peu tard et reconnaître que Jackson Oz, le personnage central du roman, avait raison et que des mesures pour arrêter le phénomène doivent être prises à l'unanimité mondiale.

La suite est à découvrir à la lecture de l'ouvrage.

J'ai pris du plaisir à lire ce bouquin. Chapitres courts, bien tournés, style alerte et direct, de l'humour pas forcément là où on l'attend. Prosodie agréable et mise à part la partie scientifique issue d'Internet un peu fastidieuse à ingérer, l'ensemble est compact, intéressant et surprenant si ce n'est inquiétant.

Je pense que La Fontaine avait très bien compris et ce de façon intemporelle, le comportement humain dans son « Les animaux malades de la peste » dont la morale s'applique parfaitement ici :
- Selon que vous serez puissant ou misérable
- Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.


B
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