Je suis très partagée sur ce livre. L'auteure fait face à la mort de son père, alcoolique, en fauteuil roulant. le portrait fait est très vivant, mais pas de style (très "parlé"), j'avoue qu'il me manque trop d'éléments pour être convaincue. En effet, ce père battait la mère qui est morte on ne sait quand. Pas de mot d'affection pour cette femme, elle est totalement inexistante. On ne sait pas du tout ses rapports avec sa fille qui s'est par contre éloignée du père et qui va retrouver plein de souvenirs de leur vie et de la vie privée de l'homme qui vont lui faire surgir une tendresse que j'ai du mal à comprendre. Oui, il était a priori gentil avec ses enfants, elle apprendra qu'il en était même fier, mais... mince alors, il était alcoolique et battait sa mère ! Alors bon, même si le grand père faisait pareil, est ce une excuse à notre époque ? du coup, j'ai eu du mal à suivre l'auteur dans son cheminement, et a perturbé considérablement l'empathie que j'aurais pu ressentir.
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