>
Critique de Enroute
Thomas Pavel propose la théorie des mondes possibles pour mettre le ségrégationnisme (qui suppose que l'univers fictionnel est distinct de l'univers réel) et l'intégrationnisme (pour lequel les deux univers ne sont qu'un) en s'appuyant sur la théorie du langage et donc la réception des énoncés.
La théorie des mondes possibles postule qu'il est possible de concevoir un livre unique, un Magnum Opera qui contiendrait toutes les assertions vraies d'un univers primaire, dit univers ontologique, ou la réalité. Les êtres de ce monde se projettent dans un univers secondaire dont les assertions sont contenues dans un ensemble d'énoncés qui entretiennent une relation de distance avec les énoncés de l'univers primaire. Cette distance peut être de nature (des éléments n'existent pas dans le monde primaire), d'ordonnancement (les éléments existent dans l'univers primaire, mais n'entretiennent pas entre eux les relations décrites dans l'énoncé).
Dans tous les cas, les règles qui permettent de décrire les niveaux d'écart, la distance, acceptables entre les énoncées des deux univers dépend en grande partie des croyances de la communauté des êtres de l'univers primaire. de même, la porosité de l'énoncé fictionnel varie avec le goût littéraire.
La théorie des mondes possibles postule qu'il est possible de concevoir un livre unique, un Magnum Opera qui contiendrait toutes les assertions vraies d'un univers primaire, dit univers ontologique, ou la réalité. Les êtres de ce monde se projettent dans un univers secondaire dont les assertions sont contenues dans un ensemble d'énoncés qui entretiennent une relation de distance avec les énoncés de l'univers primaire. Cette distance peut être de nature (des éléments n'existent pas dans le monde primaire), d'ordonnancement (les éléments existent dans l'univers primaire, mais n'entretiennent pas entre eux les relations décrites dans l'énoncé).
Dans tous les cas, les règles qui permettent de décrire les niveaux d'écart, la distance, acceptables entre les énoncées des deux univers dépend en grande partie des croyances de la communauté des êtres de l'univers primaire. de même, la porosité de l'énoncé fictionnel varie avec le goût littéraire.
