Troisième tome d'une trilogie,
Boulevard des Branques se situe en 1940 en plein exode. Nestor, le détective, est chargé de veiller sur un psychiatre. Celui-ci est retrouvé mort, apparemment suicidé. C'est le début d'un scénario complexe, prétexte pour parler du marché noir, de la médecine psychiatrique, du sort réservé aux malades mentaux durant cette période, de l'eugénisme ambiant, des liens entre les voyous, la police et les occupants allemands, de l'or espagnol envoyé à Staline.
Le ton est ironique, genre dialogue à la Audiard. Mais on sent une profonde empathie avec le Paris populaire.
Commenter  J’apprécie         70