Georges Perec.. Peut être est son chat.. Et si j'enlève une voyelle est ce qu'une consonne prendra l'o ? Je vois rond et je passe le mur du son. Et si de deux choses Lune, alors peut être je n'y serai pas. Espèces d'espaces !… Tirer des lignes dans la mer est ce que c'est faire des ronds dans l'eau ? Un dé entre les doigts, un espace entre soi et ce reflet que l'on inspecte du haut des toits.
« Vivre, c'est passer d'un espace à un autre, en essayant le plus possible de ne pas se cogner ». Alors il faut écrire pour se parcourir disait Henri Michaux. Jamais inutilement remplir. Rendre l'habitable, et se méfier de l'habité . Aimer la géométrie spatiale pour tenter d'oublier, un peu l'espace d'un instant. Intelligence de l'espace qui entrechoque l'inactivité d'un lieu. Du partir, à l'’advenir, toutes nos histoires sont bien plus questions d'espaces que de temps.
Espèces d'espaces, maigre échelle du temps, topographie de l'instant.
Lire Perec c'est exercer les mots dans l'espace de l'oeil. C'est mathématiquement beau et lucide, et poétiquement sublime.
Lisez Perec et vous ne vous cognerez jamais plus contre les vitres !
Désolée de contrarier Brancusi , mais l'oiseau n'est pas dans l'espace, il est l'espace.
Astrid Shriqui Garain
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