>
Critique de pleasantf
Ce qui est impressionnant dans cet exercice d'une apparente très grande simplicité, c'est de prendre conscience de la masse énorme d'informations (pour parler dans la langue d'aujourd'hui) que nous emmagasinons au cours d'une vie. Et dans cette immense quantité d'informations, finalement très peu restent dans la mémoire vive et sont utilisées. Il serait amusant de voir jusqu'où notre cerveau peut aller dans le souvenir! Ce qui m'a aussi marqué dans ce texte, c'est que les 'souvenirs' de Perec ont souvent un lien avec le langage (beaucoup de comptines, de blagues, de calembours, de citations...), ce qui au fond n'est pas étonnant de la part d'un écrivain. Il est intéressant de voir ce qui constitue l'inconscient (même si dans ce livre Perec s'évertue à déballer l'inconscient sur la table du conscient) d'un pays : la musique, le sport, le cinéma, les media, la pub, les grands évènements politiques.
