Tellement insolite que je l'ai lu d'une traite sans aucune envie d'assoupissement.
Un récit clinique d'un repli, d'une réduction, d'un reniement, d'une négation...
Dans ce recroquevillement propre et figuré, les sens s'aiguisent pour faire pénétrer le narrateur dans un monde paradoxalement augmenté.
Un homme qui dort, c'est un éveil à une sensibilité exacerbée par une forme d'ankylose psychologique et l'analyse pathologique d'une angoisse d'affronter ce monde tout en découvrant l'écriture sans pareil de Perec.
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