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Critique de Marylou26


Le Papier peint jaune de Charlotte Perkins Gilman est le journal que tient la narratrice lorsqu'elle le peut, installée le temps de quelques mois d'été dans une maison que son mari médecin a louée pour eux. Ce dernier lui a diagnostiqué une dépression nerveuse, et il s'affaire à ce qu'elle soit complètement au repos, alors qu'elle pense que l'activité – l'écriture, un travail - pourrait lui faire le plus grand bien. C'est lui qui a choisi la chambre dans laquelle il l'installe, manifestement une chambre d'enfants reconvertie en salle de jeux, avec des barreaux aux fenêtres et un papier peint en lambeaux, d'une couleur jaune douteuse et aux motifs hallucinants, pour lequel elle en vient à développer une véritable obsession, jusqu'à cette chute que je ne suis pas près d'oublier ! Publiée en 1892, cette nouvelle d'une cinquantaine de pages flirtant avec le fantastique, en dit long sur son époque dans les thèmes qu'elle explore, en particulier l'enfermement des femmes, tant domestique que conjugal, ainsi que la vision médicale de troubles qui sont davantage reconnus aujourd'hui, telle la dépression post-partum. Une auteure féministe dont je vais aller découvrir les autres ouvrages très certainement.
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