>
Critique de Maplumedepaon
Prends ma main est un roman qui prends aux tripes.
Inspiré de faits réels inacceptables, Prends ma main nous raconte l'histoire bouleversante de deux soeurs de 11 & 13 ans, auxquelles on a ligaturé les trompes sans leur consentement ni même celui de leur père.
Cette histoire nous est raconté par la jeune infirmière qui s'était vu confié leur dossier, qui s'est attaché et investie auprès de cette famille, et qui s'est retrouvé elle-même trahie par sa supérieure.
Un livre fort et émouvant à lire absolument et qui, par les faits qu'il dénonce, bien au-delà de l'inacceptable ségrégation et du traitement intolérable réservé aux pauvres, vient mettre en lumière toute la question du droit pour les femmes à maîtriser leur propre accès à la contraception sous quelque forme que celle-ci soit faite : préventivement ou curativement, ponctuellement, temporairement ou définitivement. D'autant que l'auteur fait un parallèle intéressant entre cette contraception forcée et définitive des jeunes filles n'ayant pourtant encore pas de vie sexuelle et l'avortement récent réalisé dans l'illégalité de la narratrice.
Le choix de celle-ci se doit d'être réservé exclusivement à la personne concernée, et ce n'est malheureusement que trop rarement le cas partout dans le monde, encore aujourd'hui.
Si comme dans tous les romans dont un fait clé est connu d'entrée de jeu, j'ai trouvé quelques longueurs à la première partie et à la mise en place des protagonistes et du contexte, j'ai trouvé la suite beaucoup plus rythmée et intéressante.
Inspiré de faits réels inacceptables, Prends ma main nous raconte l'histoire bouleversante de deux soeurs de 11 & 13 ans, auxquelles on a ligaturé les trompes sans leur consentement ni même celui de leur père.
Cette histoire nous est raconté par la jeune infirmière qui s'était vu confié leur dossier, qui s'est attaché et investie auprès de cette famille, et qui s'est retrouvé elle-même trahie par sa supérieure.
Un livre fort et émouvant à lire absolument et qui, par les faits qu'il dénonce, bien au-delà de l'inacceptable ségrégation et du traitement intolérable réservé aux pauvres, vient mettre en lumière toute la question du droit pour les femmes à maîtriser leur propre accès à la contraception sous quelque forme que celle-ci soit faite : préventivement ou curativement, ponctuellement, temporairement ou définitivement. D'autant que l'auteur fait un parallèle intéressant entre cette contraception forcée et définitive des jeunes filles n'ayant pourtant encore pas de vie sexuelle et l'avortement récent réalisé dans l'illégalité de la narratrice.
Le choix de celle-ci se doit d'être réservé exclusivement à la personne concernée, et ce n'est malheureusement que trop rarement le cas partout dans le monde, encore aujourd'hui.
Si comme dans tous les romans dont un fait clé est connu d'entrée de jeu, j'ai trouvé quelques longueurs à la première partie et à la mise en place des protagonistes et du contexte, j'ai trouvé la suite beaucoup plus rythmée et intéressante.
