Il s'agit d'un roman épistolaire a une seule voix. En effet, tout au long des 111 pages composant cet ouvrage, le lecteur découvre la "prose" du narrateur.
On devine à mots couverts, une mystérieuse correspondante, mais, ledit chroniqueur s'adresse plutôt à Venise qu'il découvre en plein hiver, sans vraiment attendre de réponses de sa part.
Celui-ci présente surtout sa propre vision de la Cité des Doges tout en se l'appropriant afin de mieux la dominer. Par moment, on a l'impression que le narrateur, sous couvert de son créateur -
Olivier Perrelet - s'adresse à une femme, considérant ainsi Venise comme une femme.
Même si
Bautta de Brume se laisse lire. En fait, c'est plus la curiosité qui m'a poussé à la finir tant il m'a semblé étrange. Peut-être par le fait que j'ai trouvé le narrateur, par certain côté, déplaisant, dominateur. A moins que ce trait de caractère de ce dernier soit voulu par olivier Perrelet lui-même.
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