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Critique de Acerola13
Après des plongées dans les têtes de Zuckerberg, de Poutine et de Bachar al Assad, je m'attaque joyeusement à une nouvelle épave, celle du président turc.
Guillaume Perrier nous brosse le portrait d'Erdogan, de ses origines et de son assise populaire, et la genèse de son arrivée au pouvoir après son emprisonnement pour un poème peu apprécié par le régime de l'époque.
On s'étonne des combats progressistes du jeune Erdogan : tolérance quant au port du voile permettant à des jeunes femmes de rejoindre les bancs de l'université, attachement à la liberté de culte, ouverture au dialogue sur les questions kurde ou chypriote…Une vraie figure modèle !
La suite est malheureusement moins gaie, entre alliances et déconvenues avec les autres parties turcs, sa rupture avec Güllen, la politique étrangère de bon voisinage, les liens douteux avec les autres mouvements islamistes de la région qu'il essaie de contrôler…
Bien qu'intéressant, j'ai trouvé cet essai moins analytique en comparaison des autres que j'ai lus de la même série : on lit plus une description historique qu'un décryptage en règle. Les répétitions sont nombreuses et la structure du récit est un peu foireuse, ne rendant pas la lecture aisée…J'en retiens tout de même une nouvelle fascination d'Erdogan pour les sondages, à relier avec le très chouette bouquin Les ingénieurs du chaos, où Giuliano da Empoli décrit comment certains partis politiques adaptent leur cap en fonction des préoccupations populaires du moment, ce qui peut expliquer les sautes d'humeur et les assertions parfois bien contradictoires du président turc.
Pour ma part, j'ai tout de même préféré l'excellente bande dessinée Erdogan : le nouveau sultan de Jbr Anwar et Can Dundar pour mieux comprendre ce que cet énergumène a dans la tête.
Guillaume Perrier nous brosse le portrait d'Erdogan, de ses origines et de son assise populaire, et la genèse de son arrivée au pouvoir après son emprisonnement pour un poème peu apprécié par le régime de l'époque.
On s'étonne des combats progressistes du jeune Erdogan : tolérance quant au port du voile permettant à des jeunes femmes de rejoindre les bancs de l'université, attachement à la liberté de culte, ouverture au dialogue sur les questions kurde ou chypriote…Une vraie figure modèle !
La suite est malheureusement moins gaie, entre alliances et déconvenues avec les autres parties turcs, sa rupture avec Güllen, la politique étrangère de bon voisinage, les liens douteux avec les autres mouvements islamistes de la région qu'il essaie de contrôler…
Bien qu'intéressant, j'ai trouvé cet essai moins analytique en comparaison des autres que j'ai lus de la même série : on lit plus une description historique qu'un décryptage en règle. Les répétitions sont nombreuses et la structure du récit est un peu foireuse, ne rendant pas la lecture aisée…J'en retiens tout de même une nouvelle fascination d'Erdogan pour les sondages, à relier avec le très chouette bouquin Les ingénieurs du chaos, où Giuliano da Empoli décrit comment certains partis politiques adaptent leur cap en fonction des préoccupations populaires du moment, ce qui peut expliquer les sautes d'humeur et les assertions parfois bien contradictoires du président turc.
Pour ma part, j'ai tout de même préféré l'excellente bande dessinée Erdogan : le nouveau sultan de Jbr Anwar et Can Dundar pour mieux comprendre ce que cet énergumène a dans la tête.
