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Critique de Mamzellegazelle


Masse Critique septembre 2018.

C'est la première de couverture qui m'a en finalité interpellée lors du choix de l'ouvrage.

Le site de Palmyre en Syrie tel qu'il était, beauté, aride, on pourrait croire que la reine Zénobie va apparaître au détour de la page. Après plus de deux mille ans d'existence, la cité antique n'est plus, et je ne puis m'y résoudre, l'ayant visitée à plusieurs reprises, foulant sa poussière, deux mille ans après les légions d'Aurélien.
A la télévision j'ai pu découvrir ce qu'il restait de Palmyre à cause de ces fanatiques complètement sous-développés.

Ainsi, je découvre cet essai. Grande joie, mais pas assouvie ...

Longtemps dans les métiers du tourisme, j'ai eu la chance de découvrir nombreux de ces lieux dont parle l'auteur Jean-Claude Perrier.
Je regrette fortement que l'auteur est l'acteur principal de ces "cartes postales" dont il fait référence.
Car on peut bien parler de cartes postales, passant très peu de temps sur la beauté ou l'histoire des lieux qu'il visite. Bien sûr parler de ses rencontres c'est bien, mais on s'en fiche un peu de son amie Isabelle, de ce garçon Japonnais qu'il a remarqué sur une plage et de sa relation avec son ami Sud Américain ...
Les rencontres font parties des voyages mais l'auteur plombe la partie touristique à la faveur de ses sentiments (souvent dérangeantes).

En lisant l'ouvrage j'avais souvent l'impression de me retrouver dans une peinture (le pays) avec l'auteur au centre et en relief.

Je pense que les lecteurs n'ayant jamais mis les pieds dans tels ou tels pays ne peuvent pas se mouvoir dans l'ambiance du dit lieu.

J'ai apprécié la lecture justement car lorsque Jean-Claude Perrier est à Istanbul j'entends l'appel à la prière de la Grande Mosquée, quand il est à Naples j'ai l'odeur des pizzas ... et des poubelles (Urghh..), quand il est en Egypte je ressens la brûlure du soleil au pied des pyramides, quand il en Syrie j'entends le bruit du souk ... Bref, quand on n'y a été on ressent. Quand l'auteur était à la Havane je n'est rien ressenti du tout car je n'y était jamais. Sa rencontre avec son ami Sud Américain remplace tous les sens que pourrait procurer cette ville.

Quel dommage de proposer aux lecteurs de si beaux voyages et d'être hors sujet.

Les lecteurs qui n'auront jamais foulé tous ces endroit se sentiront frustrés.

Me concernant, la lecture à tout de même été plaisante, puisque je connais la plupart des destinations, mais je n'ai rien appris ... à part certaines rencontres de l'auteur, et le plus hallucinant c'est qu'il a oublié la plupart de leur nom et prénom. Quel fouillis ! Peut-on parler de belles rencontres ?

Merci à Babelio ainsi qu'aux éditions CERF pour l'envoi de cet essai que je note 14/20 (la première page de couverture sauve à moitié la lecture).
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