AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Pancrace


Impossible de laisser faner ces phrases en couronnes d'émotions, de laisser flétrir ces éclatants pétales de mots, j'étais un des seuls à n'avoir pas changé l'eau des fleurs.
C'était le bouquet !
Je rends les âmes. Je laisse pris mes sentiments dans les lignes cristallines de cette auteure que j'ai découverte avec tant de plaisir.
Merci infiniment Valérie pour ce roman qui « comme un baiser en sucre glace nous offre à jamais un avant-gout des montagnes russes que l'avenir nous réserve. »
Violette m'a ému, effrayé, donné du cran, apaisé. Son courage est à la hauteur de sa dévotion.
J'ai pris du plaisir et ressenti de la peine à lire les épreuves de sa vie et celles de beaucoup d'autres, leurs miettes d'existence saupoudrées sur les stèles millésimées de leur destin.
Elle entretient son cimetière comme un jardin. C'est la gardienne.
Par vos mots, je suis tombé amoureux d'elle, comme Julien qui l'a croisée par hasard et qui depuis reviens la voir sans fin, sa vie en bazar.
J'ai aimé Irène aussi, qui oscille entre Paul-sagesse et Gabriel-passion, entre docilité et rébellion dans un crépuscule de vie et une aube de bonheur, ne sachant qu'aimer, l'exaltation ou la raison.
J'ai haï mais tenté de comprendre Philippe son mari volage au joli visage qui s'est perdu dans un virage.
Et puis il y a Sasha, son « Jiminy-cricket », Célia son retranchement dans les tourments. Ces gens-tendresse lui ont permis par instant de surmonter l'insurmontable, la perte de son enfant. Ce roman est multiple, tendre et cruel, jamais lacrymogène.
Par instant, j'ai songé qu'il y avait du « M. Delacourt » dans le style de « Mme Perrin ».

Souvent, malgré la présence de ses chats, je me suis, petite souris pelotonnée dans sa cuisine pour la voir évoluer dans le silence de sa douleur, avenante avec ses collègues, serviable avec les visiteurs de passage, méticuleuse avec ses clients défunts mais toujours déterminée à savoir comment et pourquoi.
De son jardin, j'en ai pris de la graine que je sèmerai doucement ou que je laisserai germer au gré de mes émotions.


Commenter  J’apprécie          677



Ont apprécié cette critique (67)voir plus




{* *}