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Critique de Meygisan


C'est en fouillant dans les rayons de la bibliothèque que je tombe par hasard sur ce tome 4, qui n'est pas la suite de la trilogie précédente, comme nous le rappelle l'auteur en début de tome, et même s'il met en scène Jean Baptiste le Naëc, apparenté au héros des trois premiers tomes.
Il est encore ici question de voyage dans le temps à travers les anciennes religions précolombiennes, qu'a l'air d'affectionner Serge Perrotin. Au travers des dialogues, il nous fait découvrir la langue, les moeurs et certains aspects de la religion, notamment en la plaçant en parallèle du christianisme. Mais la dimension religieuse n'a pas ici un rôle prépondérant, elle ne sert que de décor à cette aventure. Serge perrotin pose les bases de ce nouveau cycle en choisissant une narration double, se déroulant à deux époques différentes dont on ne connaîtra le lien qu'en toute dernière page, et qui lancera véritablement l'histoire. Car ce premier tome n'a pour d'autres fonctions que de présenter les personnages et établir les bases de l'intrigue. j'avoue que c'est plutôt bien écrit même si au détour de quelques pages ou événements, on devine assez facilement ce qui nous attend. le scénario faible ne fait pas preuve de surprise et ne sort pas des sentiers battus, à tel point que les relations entre les personnages et leur histoire ne présentent rien d'original.
Les graphismes sont le point faible de cette bd; je ne m'étendrais pas sur le sujet tant c'est vraiment moche. Je me souviens que la qualité sur le premier cycle allait decrescendo et ici, force est de constater que c'est loin de s'être amélioré. Cela a sans doute même empiré...
Je ne sais pas si je lirai la suite, si un jour elle est disponible....
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