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Critique de Alaiya
Pas facile, quand on sent le plaisir de l'auteur à raconter son histoire, son envie de la partager et d'embarquer ses lecteurs, d'expliquer que le voyage n'a pas été à la hauteur des attentes. En ce qui me concerne, je ressors frustrée de ma lecture parce qu'un côté certaines idées sont bonnes et de l'autre la formalisation, par manque d'audace voire de parti pris assumé, n'est pas à la hauteur.
Au global, la lectrice que je suis et qui a ingurgité beaucoup de Fantasy (med, dark, etc) se retrouve les fesses entre deux chaises : d'un côté, l'histoire se veut dark mais "pas trop", elle se veut aussi chevaleresque mais "pas trop", si bien qu'au final, on ne s'y retrouve pas. On retrouve dans ce roman des archétypes de med-fantasy du genre "gloire et honneur" dont on sent que l'auteur a voulu les faire voler en éclats (cf la dernière partie de l'histoire). Malheureusement, cela n'a pas fonctionné sur moi.
Les personnages sont globalement assez lisses et leur caractérisation insuffisante, trop superficielle et souvent empreinte de contradictions (problème de style, j'y reviendrai). Obrigan, le héros, manque de consistance et se voit d'ailleurs voler la vedette par le fils du roi qui l'a suivi jusque dans la forêt (en vérité, le seul personnage qui m'ait vraiment plu). Sa personnalité fluctue tellement qu'on ne sait plus si on a affaire à quelqu'un d'expérimenté ou à quelqu'un de naïf, parfois les deux à la fois dans le même paragraphe. D'autres personnages n'existent que pour le rôle d'outil qu'ils jouent dans l'histoire : c'est bien souvent l'objectif mais là, ça se voit trop (je pense notamment à la druidesse).
L'histoire elle-même et notamment son fin mot, pourquoi pas, cette partie était intéressante à découvrir mais ça ne suffit pas à contrebalancer un style approximatif (il y a cependant quelques jolies envolées ici et là), des dialogues tout sauf naturels, une narration parfois brouillonne, des tics redondants. Il apparaît qu'un travail d'édition un peu plus approfondi aurait permis de rendre l'ensemble plus cohérent, solide et consistant, notamment en ce qui concerne le traitement du personnage principal et plus largement le ton général de l'histoire.
Au global, la lectrice que je suis et qui a ingurgité beaucoup de Fantasy (med, dark, etc) se retrouve les fesses entre deux chaises : d'un côté, l'histoire se veut dark mais "pas trop", elle se veut aussi chevaleresque mais "pas trop", si bien qu'au final, on ne s'y retrouve pas. On retrouve dans ce roman des archétypes de med-fantasy du genre "gloire et honneur" dont on sent que l'auteur a voulu les faire voler en éclats (cf la dernière partie de l'histoire). Malheureusement, cela n'a pas fonctionné sur moi.
Les personnages sont globalement assez lisses et leur caractérisation insuffisante, trop superficielle et souvent empreinte de contradictions (problème de style, j'y reviendrai). Obrigan, le héros, manque de consistance et se voit d'ailleurs voler la vedette par le fils du roi qui l'a suivi jusque dans la forêt (en vérité, le seul personnage qui m'ait vraiment plu). Sa personnalité fluctue tellement qu'on ne sait plus si on a affaire à quelqu'un d'expérimenté ou à quelqu'un de naïf, parfois les deux à la fois dans le même paragraphe. D'autres personnages n'existent que pour le rôle d'outil qu'ils jouent dans l'histoire : c'est bien souvent l'objectif mais là, ça se voit trop (je pense notamment à la druidesse).
L'histoire elle-même et notamment son fin mot, pourquoi pas, cette partie était intéressante à découvrir mais ça ne suffit pas à contrebalancer un style approximatif (il y a cependant quelques jolies envolées ici et là), des dialogues tout sauf naturels, une narration parfois brouillonne, des tics redondants. Il apparaît qu'un travail d'édition un peu plus approfondi aurait permis de rendre l'ensemble plus cohérent, solide et consistant, notamment en ce qui concerne le traitement du personnage principal et plus largement le ton général de l'histoire.
