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Critique de Crossroads


"T'as d'beaux yeux, tu sais."

Et c'est vrai que pour un Orkelin, créature mi-Orc, mi-Gobelin, estampillé 100 % scoumoune, la couleur des iris de ce batârd détonne.
La Poisse, un surnom comme héritage familial qui semble lui coller aux basques comme les non-taxes innombrables non-promises par un non-président que je ne citerai point.
Si La Poisse ne milite pas pour les gilets jaunes, il est un fervent défenseur de la vengeance, façon gros pains dans la gueule et généreuses portions de mort à volonté. Contre sa volonté fonctionne également, le mec n'est pas regardant.
Mais difficile d'envisager un avenir rageur lorsque l'on se réveille d'un énième combat dans le coltard, avec comme unique compagnon son pépère (grand-père, sic), clamsé depuis des lustres.

M'ouais, pas fou-fou de ce monde initialement intrigant flirtant ici avec le fantastique.
Basiquement, je me complaisais béatement dans un univers dont je pensais connaître les frontières.
Le pays vient de muter en y intégrant une nouvelle donne : le fantomatique.
Un insolite spectre narratif qui me sied moyen, on va pas se mentir.
Lorsque je pose mes p'tites mirettes de myope ascendant presbyte sur ce type de lecture, je m'attends à un récit ultra balisé. Baston, castagne, bourre-pif, rien que du léger avec, si possible une p'tite touche d'émotion au service de valeurs personnelles âprement défendues.
Pas que je sois hostile à toute nouveauté dès lors qu'elle s'inscrit idéalement dans la trame.
Ici, j'ai trouvé que ce nouvel aspect parasitait quelque peu le storyboard sans y apporter de plus-value retentissante.

M'en vais retrouver mes Nains, tiens, eux ne m'ont encore jamais déçus...
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