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"T'as d'beaux yeux, tu sais."

Et c'est vrai que pour un Orkelin, créature mi-Orc, mi-Gobelin, estampillé 100 % scoumoune, la couleur des iris de ce batârd détonne.
La Poisse, un surnom comme héritage familial qui semble lui coller aux basques comme les non-taxes innombrables non-promises par un non-président que je ne citerai point.
Si La Poisse ne milite pas pour les gilets jaunes, il est un fervent défenseur de la vengeance, façon gros pains dans la gueule et généreuses portions de mort à volonté. Contre sa volonté fonctionne également, le mec n'est pas regardant.
Mais difficile d'envisager un avenir rageur lorsque l'on se réveille d'un énième combat dans le coltard, avec comme unique compagnon son pépère (grand-père, sic), clamsé depuis des lustres.

M'ouais, pas fou-fou de ce monde initialement intrigant flirtant ici avec le fantastique.
Basiquement, je me complaisais béatement dans un univers dont je pensais connaître les frontières.
Le pays vient de muter en y intégrant une nouvelle donne : le fantomatique.
Un insolite spectre narratif qui me sied moyen, on va pas se mentir.
Lorsque je pose mes p'tites mirettes de myope ascendant presbyte sur ce type de lecture, je m'attends à un récit ultra balisé. Baston, castagne, bourre-pif, rien que du léger avec, si possible une p'tite touche d'émotion au service de valeurs personnelles âprement défendues.
Pas que je sois hostile à toute nouveauté dès lors qu'elle s'inscrit idéalement dans la trame.
Ici, j'ai trouvé que ce nouvel aspect parasitait quelque peu le storyboard sans y apporter de plus-value retentissante.

M'en vais retrouver mes Nains, tiens, eux ne m'ont encore jamais déçus...
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J'avais hâte de revoir le personnage orkelin de la Poisse introduit dans le tome 18 de la série "Elfes" : ce tome 5 de la série "Orcs & Gobelins" est bon mais il n'a pas vraiment marché avec moi car je n'étais pas dans les bonnes dispositions pour l'apprécier... En feuilletant l'album j'ai cru à un Warhammer à la française, mais entre Iron Punk et Dreadful Punk Olivier Peru nous fait avec la narration à la première personne caractéristique de la saga des Terres d'Arran un "Resident Evil" médiéval-fantastique (ce qui explique un peu mon avis en demi-teinte : je suis revenu du gros bousin scénaristique qu'est devenu la saga vidéoludique de Shinji Mikami). Alors on pioche largement dans le genre horrifique ("Dagon", "Blade 2", "Frankenstein's Army", "Promotheus", "Alien Covenant", "The Cure for Wellness", "Bloodborne"...), et on ajoute aux inévitables influences lovecraftiennes qui vont bien les us et coutumes des ghost stories qui vont bien (ce qui nous dirige vers un "Fantômes contre Fantômes" Dark Fantasy ^^).
ATTENTION Zone Spoilers !


FIN Zone Spoilers !
Si l'album n'est pas aussi noir et violent je dirais que sont agréables les graphismes de Stefano Martino mis en couleurs par J. Nanjan (encore une femme superchromate qui assure les beaux jours de la BD européenne). Les techniciens diraient qu'on est dans la mainstream de qualité dont les Éditions Soleil se sont désormais fait un spécialité et ils auront sans doute raison ^^
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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La Poisse, tel est mon surnom. Je suis un semi-orc, un mélange de gobelin et d'orc. Pourquoi « La Poisse » ? C'est une longue tradition familiale. Une cochonnerie de sorcier arriéré a jeté un sort à un de mes ancêtres il y a des centaines d'années. Depuis, le premier-né de chaque fratrie de la famille se tape ce fardeau.

La poisse, ça tue pas, ça abîme, ça endurcit son gobelin… Mais là, avec deux couteaux plantés dans le dos, c'est peut-être très joli comme décoration, mais cela vous affaiblit un Orkelin. Je n'ose pas me les arracher de peur de me vider de tout mon sang. Il faut que je retrouve les survivants de ma compagnie. Et pour ça, il faut que je pénètre dans cette maudite ville où ma compagnie a été piégée… Mais… Mais j'hallucine ! Je vois et j'entends Pépère, mon grand-père mort il y a vingt ans. Qu'il a l'air con avec cette flèche plantée dans le ciboulot ! Mais qu'est-ce qu'il me veut ?

Critique :

Après avoir dévoré les 4 premiers tomes d'Orcs et Gobelins, mon enthousiasme retombe quelque peu avec ce cinquième album qui fait la part belle à la sorcellerie. Olivier Peru nous assène un scénario bien construit de Dark Fantasy où les fantômes vivent parmi des vivants qui ont souffert quelques ratés à la conception. Ces monstruosités plairont sans nul doute aux adeptes des films d'horreur dont je ne suis pas. Je n'ai jamais apprécié un seul massacre à la tronçonneuse ni la moindre « carie » même si mon dentiste est un ami. du coup, même si Benoît Delac a conçu un excellent story-board et que Stefano Martino a montré un sacré coup de patte pour le dessin, J. Nanjan soignant les couleurs, ce n'est pas l'album que je glisserai dans mon panthéon de la BD d'heroic-fantasy.
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La Poisse !
Quand elle colle à la peau, c'est jamais très bon.
Mais quand il s'agit de la peau verte d'un Orkelin aux yeux bleus et à la verve bien fleurie, ça nous enchante.
Bon, c'est de la Dark Fantasy et j'avoue qu'en ce moment, j'ai besoin d'autre chose. Mais je ne boude pas mon plaisir, d'autant plus que l'humour est bien présent !
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On l'appelle La Poisse parce qu'il est un Orkelin qui n'a vraiment pas de chance. Il a beau avoir été doté à la naissance de deux magnifiques yeux bleus, sa famille à la guigne de père en fils.

Nous revoyons donc notre orkelin que nous avions croisé dans la série elfe dans l'une de ses péripéties. On le croise plus mort que vivant dans une citadelle où un semi-elfe se prend pour un tyran et un mage noir des plus répugnant.
Encore un scénario sympathique plein de fantômes et de magie noire. Si on en apprend un peu sur la malchance familiale de la Poisse, j'ai trouvé que la psychologie de la Poisse était un peu plus mise de côté. Néanmoins j'ai passé un bon moment en sa compagnie, et je sais que nous allons le revoir plus tard...
Le dessin est efficace.
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Lorsqu'on découvre l'orkelin La Poisse, il est plutôt mal en point…

À sa place, Hébus, le troll de Lanfeust, aurait dit qu'il avait deux cure-dents plantés dans le dos, mais aussi costaud que soit notre orkelin, ça reste toujours deux poignards dans le dos !

Voilà un tome qui tombait à pic pour les fêtes de Noël puisque notre cul-vert découvre toute sa compagnie de frères d'armes pendus aux branches d'un arbre, telles des boules de noël macabre (et puante, à la fin).

L'orkelin, en plus d'être poissard au possible (malédiction qui traine dans la famille depuis des siècles), blessé, tout seul, se met à voir son pépé, qui est un fantôme puisqu'il est mort.

Bardaf, dès le départ, l'auteur me surprend, me file un coup de pied dans le fondement parce que je ne l'avais pas vue venir, celle-là ! Fallait y penser, le scénariste là fait et ça ajoutait du peps au récit, qui n'en manquait pas, je vous rassure, mais cet ajout surprenant a le mérite de… surprendre !

Ami du glauque et de la magie noire, entre ici dans ton domaine ! Tu aimes qu'on te ponde une bédé avec une sorte de rejeton issu d'un accouplement contre nature de Predator et d'Alien (je ne sais pas qui a fait la femelle) ?

Et bien tu le trouveras dans ces pages, additionné d'un soupçon de vampirisme à l'ancienne, mâtiné de ténia dans tes entrailles et salé avec des morceaux de Cthulhu.

Fuyez la cité, pauvres fous ! Cours, La Poisse, cours !

La Poisse a peut-être une sale gueule, il ne gagnera jamais les 6 chiffres du Lotto (ou alors, il perdra le ticket gagnant), mais il a tout de même de la suite dans les idées et son papy fantôme lui soufflera quelques bonnes idées, sans parler d'un coup de main pour essayer que son petit-fils sauve sa couenne.

Le scénario est bien pensé, j'ai eu de belles surprises inattendues et le suspense était au rendez-vous, en plus du plaisir de découvrir ce 5ème tome de la série.

L'inconvénient, c'est que je n'en ai plus à lire, l'avantage, c'est que la fin pourrait avoir une suite puisqu'elle n'est pas totalement fermée…

Oui, j'adore cette saga avec les culs-verts !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Le cinquième chapitre de cette série est consacré à La Poisse, Orkelin déjà croisé dans le tome 18 de la série Elfes. Et il avouer que le personnage avait réussi son entrée dans le monde de manière remarquable, annonçant ainsi l'arrivée de cette nouvelle série dont nous pouvons désormais nous délecter.
Dans la série Elfes, La Poisse avait déjà marqué les esprits, par son tempérament, son caractère et son patronyme peu commun qui promettait d'en dire long sur son histoire.
Ici Olivier Péru ne s'attarde pas sur son histoire mais en donne quelques éléments, qui remontent aux ancêtres de la Poisse. Et quoi de plus logique que de confronter celui ci a des fantômes pour le plonger dans sa propre histoire et sa propre mort.
On a donc un récit qui nous livre à la fois cette histoire de fantômes dont on ne comprend rien au début, mais qui se livre progressivement à notre compréhension et à celle de la Poisse et,en arrière plan la propre histoire de l'Orkelin, son passé et son héritage qui sont incarnés par la présence du fantôme de son grand père. Jusque là, la Poisse prenait son sort et toute la guigne ( comme il aime à appeler la malchance qui le poursuit et s'acharne sur lui, héritage d'une malédiction familiale ancestrale) qui le caractérise comme son "lot" ( au sens grec du terme), n'y pouvant rien, ne pouvant que faire avec, que vivre avec sans pouvoir rien n'y changer. Il s'agit là d'un trait de caractère intéressant qui pourrait donner lieu à des histoires croustillantes.
Donc notre ami évolue entre vengeance et héritage familial ( oui car j'ai oublié de préciser que La Poisse, au départ, veut en découdre avec ceux qui ont décimé sa compagnie et qui l'ont laissé pour moitié mort), dans un récit qui pourrait potentiellement faire apparaître un fil conducteur à la série. Mais là n'est peut être pas le souhait des auteurs. En effet, depuis le tome 1, les scénaristes s'attachent avant tout à caractériser leurs personnages, à les ancrer dans un univers déjà fortement développé ( à travers les deux séries existantes), à leur insuffler une identité propre et forte, gage de futures histoires prenantes. Olivier Péru s'attache ainsi à développer la personnalité de la Poisse, personnage attachant par son mauvais caractère, ses faiblesses, ses forces mais l'on devine, l'on espère que son développement futur nous en apprendra plus sur sa "déveine", qui finalement le caractérise à elle seule, bien malgré lui, et pour notre plus grand plaisir.
Certains d'entre vous trouveront peut être le récit un peu long, un peu "mou du genou" parfois ( et c'est ce qui explique la note), les tentatives d'empathie à l'égard du "méchant" de l'affaire, tombent un peu à l'eau. Si sur le fond, les agissements de celui ci peuvent se comprendre, ils ne sont ni plus ni moins que l'oeuvre d'une bête sauvage aux abois, même si on peut y voir toute l'agonie d'une créature cherchant simplement à assurer sa propre survie.
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Orcs & Gobelins est une bonne série entre l'action de Elfes et la psychologie des personnages de Nains. Avec le petit charme d'anti héros en plus.
C'est vrai que de base ce ne sont pas des personnages très attachants de prime abord, mais dans ce tome comme dans les précédents, on apprend à connaitre le "héros" et à l'apprécier malgré ses nombreux vices et défauts. La Poisse est touchant par certains côtés et drôle avec un bon second degré.
J'ai beaucoup aimé le début avec les histoires de fantômes. pour revenir sur du plus classique ensuite. Un tome unique assez dense au niveau de l'histoire, avec des rebondissements, du mystère, de la magie, de l'action, des révélations... C'est sombre et glauque à souhait sans trop en faire. La résolution est un poil rapide mais il faut bien que ça tienne dans 64 pages. Mais j'ai apprécié les deux dernières cases qui est la cerise sur le gâteau. Olivier Peru est un très bon scénariste.
Les dessins sont de bonne qualité avec une efficacité certaine, assez classique pour le genre.
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La poisse - vu dans les tomes traitants des elfes - est un semi orc qui a de beaux yeux bleus qui le fait surnommer "Petit bleuet" par son grand père, il traine aussi une malchance héréditaire, réellement? A voir! Engagé dans une compagnie, il se retrouve avec deux couteaux plantés dans le dos, à errer comme une âme en peine. Son grand père, lui aussi fantôme, lui explique deux ou trois trucs sur l'endroit où il a atteri : un demi elfe a éradiqué la troupe entiere grace à la magie noire, pourquoi? Il est entouré par des créatures pathétiques qu'il appelle ses fils et il a pris en otage une jeune femme et l'a mise enceinte. de quel enfant va t'elle accoucher?
seul La Poisse peut il contrer les actes démoniaques de ce fou furieux?
Est il vraiment mort?
Noir à la limite de l'horreur, c'est une histoire bien sombre que voilà. Un mix du docteur moreau et du film de fantôme. Rien de bien neuf, mais c'est bien fait.
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Dernier album de la première saison de la série "Orcs & Gobelins", ce tome 5 reprend un personnage croisé dans l'album 18 de la série soeur "Elfes", je veux parler du ci-devant orkelin (mi-orc, mi-gobelin) la Poisse.
Et l'histoire commence mal pour lui puisqu'il pénètre dans une ville avec deux poignards plantés dans le dos et ça lui pique un peu. Au vu du caractère exécrable du bonhomme, on se réjouit à l'avance d'une bonne petite histoire medieval-fantasy de vengeance. Malheureusement, très vite, au fil des pages, on s'aperçoit qu'on bascule dans l'horreur et le fantastique avec fantômes, nécromancien, créatures difformes, et bébête à tentacules lovecraftienne. Dommage ! C'est pas trop ma came, comme les goules dans la série "Elfes". Mais j'ai remarqué que dans les séries "Elfes", "Nains" et maintenant "Orcs & Gobelins", dans chaque saison de cinq albums, il y en a toujours un que je trouve nettement moins bon que les quatre autres. En plus, la dernière planche semble indiquer qu'une suite est probable.

Sinon côté graphisme, la qualité est là comme d'habitude même si les couleurs sont toutes dans les tons sombres because l'histoire se déroule entièrement de nuit.
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