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Critique de Ziliz
Clara a onze ans, elle part quelques jours en vacances chez sa grand-mère avec son amie Valérie. Une première ! Sauront-elles s'entendre ? Quid de la mamie un peu coincée, qui gaffe déjà en constatant que la copine, enfant adoptée d'origine coréenne, « n'est pas française ».
Le séjour commence mal : Valérie trouve le journal intime de Clara et s'amuse à le lire. Quelques mois plus tôt, Clara y consignait ses états d'âme sur la séparation en cours de ses parents, y exprimant son immense chagrin.
On apprend dans la présentation en début d'ouvrage que Brigitte Peskine, initialement auteur pour adultes, « a eu envie, en voyant grandir ses trois filles, de raconter des histoires qui les concernent ». C'est réussi, très réussi ! Ce roman est parfaitement adapté aux préoccupations et au langage des pré-adolescents. Le ton est juste, ni mièvre ni sentencieux. Brigitte Peskine évoque le divorce de manière sensible et bouleversante : crises conjugales qui le précèdent généralement, ambiance pesante à la maison et souffrance des enfants, leur déni, leurs espoirs, leur sentiment de culpabilité (« c'est de ma faute s'ils ne s'aiment plus », « et si je n'étais pas né, ils seraient encore amoureux », etc.), leur honte vis-à-vis de l'extérieur quand les autres sauront, leur résignation…
Quelques mots également sur l'amitié, sur le pouvoir thérapeutique des mots (écrits pour soi ou confiés à autrui), sur l'adoption, et sur les épreuves des couples qui, « si elles ne les tuent pas, les rendent plus forts ».
Parfait, dès 10-12 ans.
Le séjour commence mal : Valérie trouve le journal intime de Clara et s'amuse à le lire. Quelques mois plus tôt, Clara y consignait ses états d'âme sur la séparation en cours de ses parents, y exprimant son immense chagrin.
On apprend dans la présentation en début d'ouvrage que Brigitte Peskine, initialement auteur pour adultes, « a eu envie, en voyant grandir ses trois filles, de raconter des histoires qui les concernent ». C'est réussi, très réussi ! Ce roman est parfaitement adapté aux préoccupations et au langage des pré-adolescents. Le ton est juste, ni mièvre ni sentencieux. Brigitte Peskine évoque le divorce de manière sensible et bouleversante : crises conjugales qui le précèdent généralement, ambiance pesante à la maison et souffrance des enfants, leur déni, leurs espoirs, leur sentiment de culpabilité (« c'est de ma faute s'ils ne s'aiment plus », « et si je n'étais pas né, ils seraient encore amoureux », etc.), leur honte vis-à-vis de l'extérieur quand les autres sauront, leur résignation…
Quelques mots également sur l'amitié, sur le pouvoir thérapeutique des mots (écrits pour soi ou confiés à autrui), sur l'adoption, et sur les épreuves des couples qui, « si elles ne les tuent pas, les rendent plus forts ».
Parfait, dès 10-12 ans.
