Rien n'est plus drôle et enlevé que cette chronique du tsarévitch, puis du tsar Paul, fils de Catherine II, autocrate fou et drôle (enfin, de loin), père d'Alexandre I, celui qui vainquit Napoléon. La conception, la rédaction du texte, le ton et l'ensemble sont d'un comique irrésistible, farce qui se termine dans le sang, comme toute bonne histoire russe. Rappelons pour mémoire l'inoubliable "
Lieutenant Kijé", roman comique du grand Tynianov, qui doit son idée de départ au tsar Paul et à son administration délirante.
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