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Critique de Trampoline
Savez-vous pourquoi les filles ont mal au ventre ? Parce qu'elles ont leurs règles ? Oui, ça peut être une des raisons. Mais aussi « parce que le sexisme affecte tout le monde, tous les jours, de façon évidente, subtile, simple ou complexe ». Voilà la première phrase de ce livre documentaire à destination des adolescentes et des jeunes femmes. Les autrices Lucile de Pesloüan et Geneviève Darling y dénoncent le sexisme ordinaire et quotidien, ancré dans notre société, mais aussi les violences faites aux femmes à travers le monde, telles que le viol, le mariage forcé ou l'excision. Elles étendent aussi leur propos – et leur colère – en incluant le racisme et l'homophobie, toujours envers les femmes.
Chaque page se compose d'une illustration bicolore (blanche et violette) et d'une phrase qui commence systématiquement par « les filles ont mal au ventre parce que… ».
Plus qu'un simple pamphlet féministe, les autrices appuient leur propos par des chiffres et des statistiques, dont elles citent les sources directement sur la page concernée. Les autrices étant québécoises, deux ou trois exemples de sexisme ordinaire ne concernent pas directement la France. Par exemple, « les filles autochtones ont mal au ventre, car elles courent cinq fois plus de risque de mourir des effets de la violence que les autres femmes du même âge ». D'ailleurs, je vous conseille le roman Sept jours pour survivre de Natalie Bernard, dont je vous ai parlé dans une émission précédente, et qui aborde cette question de la violence envers les femmes autochtones au Canada.
Pourquoi les filles ont mal au ventre est un magnifique ouvrage pour provoquer le débat, ouvrir les yeux et dénoncer. Je ne peux que le conseiller aux adolescentes qui commencent à comprendre ce que c'est qu'être une femme et l'omniprésence du sexisme ordinaire dans la société. Mais aussi aux jeunes garçons, pour qu'ils se rendent compte que certaines paroles, que certains comportements ne sont pas anodins. Pour changer la société, il faut changer les mentalités des plus jeunes.
Chaque page se compose d'une illustration bicolore (blanche et violette) et d'une phrase qui commence systématiquement par « les filles ont mal au ventre parce que… ».
Plus qu'un simple pamphlet féministe, les autrices appuient leur propos par des chiffres et des statistiques, dont elles citent les sources directement sur la page concernée. Les autrices étant québécoises, deux ou trois exemples de sexisme ordinaire ne concernent pas directement la France. Par exemple, « les filles autochtones ont mal au ventre, car elles courent cinq fois plus de risque de mourir des effets de la violence que les autres femmes du même âge ». D'ailleurs, je vous conseille le roman Sept jours pour survivre de Natalie Bernard, dont je vous ai parlé dans une émission précédente, et qui aborde cette question de la violence envers les femmes autochtones au Canada.
Pourquoi les filles ont mal au ventre est un magnifique ouvrage pour provoquer le débat, ouvrir les yeux et dénoncer. Je ne peux que le conseiller aux adolescentes qui commencent à comprendre ce que c'est qu'être une femme et l'omniprésence du sexisme ordinaire dans la société. Mais aussi aux jeunes garçons, pour qu'ils se rendent compte que certaines paroles, que certains comportements ne sont pas anodins. Pour changer la société, il faut changer les mentalités des plus jeunes.
