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Critique de cecilit


Bien après la mort de Sandy Allen, Isabelle Marrier l'a croisée un jour, sur l'écran d'un cinéma (magie du 7ème art !) et l'amplitude de cette femme sur la pellicule de Fellini l'a fascinée.
De la fascination, malsaine, Sandy Allen en a provoqué, bien involontairement. Atteinte d'une tumeur de l'hypophyse générant la libération d'hormones de croissance incontrôlables, cette jeune fille, élevée par une grand-mère bienveillante au fin fond des États-Unis, serait restée anonyme, aurait épousé au mieux un bon gars et fait un ou plusieurs enfants si cette maladie n'avait pas bouleversé sa destinée.
Isabelle Marrier, à son tour fascinée mais sans voyeurisme, avec empathie et douceur, en a fait l'héroïne de son roman. Grâce à la plume bienveillante et sensible de l'auteur, Sandy Allen, ni belle, ni brillante, regagne normalité, profondeur et féminité, elle qui n'a jamais pu connaître l'amour ; quel homme aurait pu serrer dans ses bras cette géante ?.
Merci à la Masse Critique de Babelio et aux Éditions Flammarion de m'avoir permis de découvrir ce roman et cette auteur.
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